MEILLEUR DE LA QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2016• SEPTEMBRE 2016
Italie-France, 2016, 2h11, VOSTF
avec Barbara Ronchi, Bérénice Bejo, Dario Dal Pero
NUM • AVANT-PREMIÈRE
avec Barbara Ronchi, Bérénice Bejo, Dario Dal Pero
NUM • AVANT-PREMIÈRE
Turin, 1969. Massimo, un jeune garçon de neuf ans, perd sa mère dans des circonstances mystérieuses. Quelques jours après, son père le conduit auprès d’un prêtre qui lui explique qu’elle est désormais au Paradis. Massimo refuse d’accepter cette disparition brutale.
Année 1990. Massimo est devenu un journaliste accompli, mais son passé le hante. Alors qu’il doit vendre l’appartement de ses parents, les blessures de son enfance tournent à l’obsession…
"On reconnaît dans le scénario des ficelles du roman contemporain, avec ce secret qui n’en est pas un, mais que le protagoniste principal (incarné par des acteurs dont la valeur va en s’affaiblissant au fur et à mesure que le personnage prend de l’âge) reste incapable de deviner, jusqu’à la séquence finale. Mais il en faut plus pour priver de ses moyens un metteur en scène de la trempe de Bellocchio. Les séquences qui montrent la solitude de l’orphelin dans l’effervescence des années 1960, le dialogue impossible avec le père enfermé dans la douleur et le secret sont filmées à hauteur d’enfant, plaçant le spectateur au cœur de la perte et du deuil.
Au fil du récit, Massimo croise des femmes mystérieuses ou apaisantes, selon qu’elles sont incarnées par Emmanuelle Devos ou Bérénice Bejo. Presque à chaque fois, c’est l’occasion de tourner une nouvelle variation sur l’amour maternel, ses illusions, ses déchirements, ses regrets. On ne peut qu’être frappé de la coïncidence de ce retour vers l’enfance (qui n’est pas un retour en enfance) d’un cinéaste septuagénaire avec la recherche du temps perdu de Woody Allen dans Café Society." Thomas Sotinel, Le Monde
"Bellocchio, qui s’est inspiré de l’autobiographie d’un journaliste pour réaliser le film, sème chemin faisant indices et présages. Certains sont d’une miraculeuse légèreté, d’autres bien plus pesants. Les amateurs de psychanalyse s’en réjouiront, qui trouveront à travers ses bêtises d’enfant, voire de simples galipettes, quantité d’actes manqués et autres compulsions de répétitions dont la pleine teneur ne se révélera qu’à la fin du film. Mais ne boudons pas notre plaisir, il est parfois délicieux de se laisser emporter par le mélo. Et ce carton sombre où Massimo se réfugie avec sa mère lors d’un jeu de cache-cache, on ne pourrait jurer ne pas avoir envie de le visiter, de temps à autre." Elisabeth Franck-Dumas, Libération
Année 1990. Massimo est devenu un journaliste accompli, mais son passé le hante. Alors qu’il doit vendre l’appartement de ses parents, les blessures de son enfance tournent à l’obsession…
"On reconnaît dans le scénario des ficelles du roman contemporain, avec ce secret qui n’en est pas un, mais que le protagoniste principal (incarné par des acteurs dont la valeur va en s’affaiblissant au fur et à mesure que le personnage prend de l’âge) reste incapable de deviner, jusqu’à la séquence finale. Mais il en faut plus pour priver de ses moyens un metteur en scène de la trempe de Bellocchio. Les séquences qui montrent la solitude de l’orphelin dans l’effervescence des années 1960, le dialogue impossible avec le père enfermé dans la douleur et le secret sont filmées à hauteur d’enfant, plaçant le spectateur au cœur de la perte et du deuil.
Au fil du récit, Massimo croise des femmes mystérieuses ou apaisantes, selon qu’elles sont incarnées par Emmanuelle Devos ou Bérénice Bejo. Presque à chaque fois, c’est l’occasion de tourner une nouvelle variation sur l’amour maternel, ses illusions, ses déchirements, ses regrets. On ne peut qu’être frappé de la coïncidence de ce retour vers l’enfance (qui n’est pas un retour en enfance) d’un cinéaste septuagénaire avec la recherche du temps perdu de Woody Allen dans Café Society." Thomas Sotinel, Le Monde
"Bellocchio, qui s’est inspiré de l’autobiographie d’un journaliste pour réaliser le film, sème chemin faisant indices et présages. Certains sont d’une miraculeuse légèreté, d’autres bien plus pesants. Les amateurs de psychanalyse s’en réjouiront, qui trouveront à travers ses bêtises d’enfant, voire de simples galipettes, quantité d’actes manqués et autres compulsions de répétitions dont la pleine teneur ne se révélera qu’à la fin du film. Mais ne boudons pas notre plaisir, il est parfois délicieux de se laisser emporter par le mélo. Et ce carton sombre où Massimo se réfugie avec sa mère lors d’un jeu de cache-cache, on ne pourrait jurer ne pas avoir envie de le visiter, de temps à autre." Elisabeth Franck-Dumas, Libération
Séance
samedi 17/09 21:00
> Ne manquez pas ! Le premier film de Marco Bellocchio Les Poings dans les poches en version restaurée dans le Cinéma d'Hier et Aujourd'hui.
> Ne manquez pas ! Le premier film de Marco Bellocchio Les Poings dans les poches en version restaurée dans le Cinéma d'Hier et Aujourd'hui.