PROGRAMMATION JANVIER 2009
USA, 1957, 1h35, VOSTF
Avec Henry Fonda, Lee J. Cobb, Ed Begley, E. G. Marshall, Jack Klugman
Avec Henry Fonda, Lee J. Cobb, Ed Begley, E. G. Marshall, Jack Klugman
Lors d'un procès, un juré émet l'hypothèse que l'homme qu'il doit juger n'est peut-être pas coupable. Il va tenter de convaincre les onze autres jurés.
« Adapté d'une dramatique télévisée, ce film spectaculaire a été non seulement magistralement interprété, mais coproduit par Henry Fonda. Malgré l'artifice de la situation, de type théâtral, malgré son caractère exemplaire, on ne peut s'empêcher d'être fasciné par le mécanisme du suspense. Le huis clos accentue l'atmosphère d'étouffement et donne plus d'intensité à l'action. Le film est un long morceau de bravoure et un bel exemple d'éloquence humanitaire. »
Dictionnaire des films (Dir. Bernard Rapp&Jean-Claude Lamy), Editions Larousse
« Plan large sur le fronton du palais de justice. Dans la salle 228, un adolescent comparaît pour le meurtre de son père. Mais, dans ce premier film de Sidney Lumet, nous ne verrons rien du procès, à peine le visage olivâtre et désemparé de l'accusé, regardant le jury quitter son banc pour la salle des délibérations. La pièce est petite, il y règne une chaleur orageuse, étouffante. Le verdict semble couru d'avance. Un vote, unanime, et les jurés pourront vite retourner vaquer à leurs occupations. Mais à « non coupable », une main se lève. Le huitième juré ne prétend pas être sûr de l'innocence du prévenu. Il dit juste « c'est possible ». Et le répétera sans relâche... Voilà bien un classique qui ne vieillit pas. La mécanique en est si précise, l'interprétation si convaincante, le suspense si prenant qu'il se découvre ou se revoit avec la même passion. Henry Fonda, noble figure de la démocratie, se bat pied à pied, refaisant le procès à huis clos. En face de lui, onze Américains de tempéraments, de couches sociales et de préjugés différents. Lumet réussit, en quelques traits, à les rendre vrais, au-delà des archétypes. Il filme leurs visages soudain assaillis par le doute, et rend presque audible le déclic qui les fait passer, l'un après l'autre, dans le camp de la présomption d'innocence. Mais au fait, qui est ce type en blanc qui a su faire pencher la balance ? Le huitième juré s'appelle Davies. Le nom de tout le monde. Juste un citoyen comme les aime Lumet. Un type comme vous et moi. »
Guillemette Olivier-Odicino, Télérama
« Premier film, premier coup de maître : avec Douze hommes en colère, sorti en 1957, le jeune réalisateur Sidney Lumet innovait doublement. Par une prouesse technique d’abord : exemple paroxystique du huis-clos, son film confronte un jury de douze hommes dans un espace unique, et presque en temps réel. Mais aussi par son propos, vibrant plaidoyer pour une justice plus égalitaire, toujours d’une effrayante actualité cinquante ans après la sortie du film. »
Ophélie Wiel, « Doute légitime », http://www.critikat.com
« Adapté d'une dramatique télévisée, ce film spectaculaire a été non seulement magistralement interprété, mais coproduit par Henry Fonda. Malgré l'artifice de la situation, de type théâtral, malgré son caractère exemplaire, on ne peut s'empêcher d'être fasciné par le mécanisme du suspense. Le huis clos accentue l'atmosphère d'étouffement et donne plus d'intensité à l'action. Le film est un long morceau de bravoure et un bel exemple d'éloquence humanitaire. »
Dictionnaire des films (Dir. Bernard Rapp&Jean-Claude Lamy), Editions Larousse
« Plan large sur le fronton du palais de justice. Dans la salle 228, un adolescent comparaît pour le meurtre de son père. Mais, dans ce premier film de Sidney Lumet, nous ne verrons rien du procès, à peine le visage olivâtre et désemparé de l'accusé, regardant le jury quitter son banc pour la salle des délibérations. La pièce est petite, il y règne une chaleur orageuse, étouffante. Le verdict semble couru d'avance. Un vote, unanime, et les jurés pourront vite retourner vaquer à leurs occupations. Mais à « non coupable », une main se lève. Le huitième juré ne prétend pas être sûr de l'innocence du prévenu. Il dit juste « c'est possible ». Et le répétera sans relâche... Voilà bien un classique qui ne vieillit pas. La mécanique en est si précise, l'interprétation si convaincante, le suspense si prenant qu'il se découvre ou se revoit avec la même passion. Henry Fonda, noble figure de la démocratie, se bat pied à pied, refaisant le procès à huis clos. En face de lui, onze Américains de tempéraments, de couches sociales et de préjugés différents. Lumet réussit, en quelques traits, à les rendre vrais, au-delà des archétypes. Il filme leurs visages soudain assaillis par le doute, et rend presque audible le déclic qui les fait passer, l'un après l'autre, dans le camp de la présomption d'innocence. Mais au fait, qui est ce type en blanc qui a su faire pencher la balance ? Le huitième juré s'appelle Davies. Le nom de tout le monde. Juste un citoyen comme les aime Lumet. Un type comme vous et moi. »
Guillemette Olivier-Odicino, Télérama
« Premier film, premier coup de maître : avec Douze hommes en colère, sorti en 1957, le jeune réalisateur Sidney Lumet innovait doublement. Par une prouesse technique d’abord : exemple paroxystique du huis-clos, son film confronte un jury de douze hommes dans un espace unique, et presque en temps réel. Mais aussi par son propos, vibrant plaidoyer pour une justice plus égalitaire, toujours d’une effrayante actualité cinquante ans après la sortie du film. »
Ophélie Wiel, « Doute légitime », http://www.critikat.com
SEANCES
Mercredi 28 janvier à 18h30
Vendredi 30 janvier à 18h30
Samedi 31 janvier à 21h
Vendredi 30 janvier à 18h30
Samedi 31 janvier à 21h