PROGRAMMATION MAI 2009
France, 1999, 1h57
Avec Nico Tarielashvili, Lily Lavina, Philippe Bas, Stéphanie Hainque, Mirabelle Kirkland
Avec Nico Tarielashvili, Lily Lavina, Philippe Bas, Stéphanie Hainque, Mirabelle Kirkland
Nicolas, fils aîné d'une famille riche sous l'emprise d'une mère redoutable femme d'affaires, passe ses journées dans la grande ville voisine. Il y travaille, loin de son milieu d'origine, comme laveur de carreaux et plongeur dans un bistrot. Parfaitement lucide sur son cercle fermé de snobs cupides, il ne remarque pas du tout la bassesse de ses nouvelles relations : commerçants, petits-bourgeois, jeunes voyous. Comment cette ville va-t-elle accueillir ce fanfaron de Nicolas, nonchalant et crédule ?
« L’air de rien, sur un registre faussement mineur qui ne brasse que du très particulier pour aboutir à quelques lois générales, à quelques constances de l’espèce en société, mais où chacun n’est traité que pour lui-même sans souci didactique d’exemplarité, Adieu, plancher des vaches ! poursuit et atteint un rêve presque aussi vieux que le cinéma, celui du « film total ». En ce sens, et au risque de faire enrager ceux sceptiques qui se méfient comme la peste des dévoiements des utopies, Iosseliani est bien l’héritier forcément rebelle du grand Dziga Vertov. Comme lui, mais sans autre discours idéologique que la part du doute et de la revendication du droit à la paresse, il scrute les fonctions du réel pour nous révéler le ballet de nos aspirations contraires, sa misère et sa noblesse. »
Frédéric Bonnaud, Les Inrockuptibles
« L’air de rien, sur un registre faussement mineur qui ne brasse que du très particulier pour aboutir à quelques lois générales, à quelques constances de l’espèce en société, mais où chacun n’est traité que pour lui-même sans souci didactique d’exemplarité, Adieu, plancher des vaches ! poursuit et atteint un rêve presque aussi vieux que le cinéma, celui du « film total ». En ce sens, et au risque de faire enrager ceux sceptiques qui se méfient comme la peste des dévoiements des utopies, Iosseliani est bien l’héritier forcément rebelle du grand Dziga Vertov. Comme lui, mais sans autre discours idéologique que la part du doute et de la revendication du droit à la paresse, il scrute les fonctions du réel pour nous révéler le ballet de nos aspirations contraires, sa misère et sa noblesse. »
Frédéric Bonnaud, Les Inrockuptibles
SEANCES
Samedi 2 mai à 18h45
Lundi 4 mai à 18h30
Lundi 4 mai à 18h30