PROGRAMMATION MAI 2010
Belgique-France, 2009, 1h30, interdit-12 ans
Avec Cassandra Forêt, Charlotte Eugène-Guibbaud, Marie Bos
Avec Cassandra Forêt, Charlotte Eugène-Guibbaud, Marie Bos
Ana est confrontée au corps et au désir à trois moments clés de sa vie. Sa quête charnelle voyage entre réalité et fantasmes colorés... qui deviennent de plus en plus oppressants. Une main gantée de dentelle noire l'empêche de crier. Le vent soulève sa robe et caresse ses cuisses. Une lame de rasoir effleure son corps : trouvera-telle le plaisir au bout de son parcours chaotique et carnassier ? Avec ce film, Hélène Cattet et Bruno Forzani rendent un superbe hommage au giallo.
« Amer est un précis de décomposition du crime et du cinéma de crime sexuel, une sorte de Fragments d’un discours cinématographico-sadique.
Hélène Cattet et Bruno Forzani semblent s’amuser à recenser ces visions oniriques, à les regrouper. Comme s’ils constituaient une base de données où l’élément principal serait le plan.
Charge à eux, ensuite, de les redistribuer, ces plans, de les monter, de les brasser pour en tirer un récit émouvant, troublant, tendu, et produire l’effet le plus saisissant possible.
Les deux réalisateurs donnent aussi du liant à leur récit en mixant une bande-son d’une efficacité redoutable (notamment des musiques de Morricone pour des films bis mêlées à des sons évocateurs qui incitent à l’ellipse visuelle).
Et ils réussissent leur pari de bout en bout, avec une rigueur vertigineuse et tout juste ce qu’il faut d’ironie avec leur matière de base (on sourit parfois à l’incarnation de certains clichés – la virilité des motards) pour ne pas sombrer dans le ridicule, mais aussi la sincérité nécessaire pour que leur film ne tombe jamais dans l’exercice scolaire et vain. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
« Amer est un précis de décomposition du crime et du cinéma de crime sexuel, une sorte de Fragments d’un discours cinématographico-sadique.
Hélène Cattet et Bruno Forzani semblent s’amuser à recenser ces visions oniriques, à les regrouper. Comme s’ils constituaient une base de données où l’élément principal serait le plan.
Charge à eux, ensuite, de les redistribuer, ces plans, de les monter, de les brasser pour en tirer un récit émouvant, troublant, tendu, et produire l’effet le plus saisissant possible.
Les deux réalisateurs donnent aussi du liant à leur récit en mixant une bande-son d’une efficacité redoutable (notamment des musiques de Morricone pour des films bis mêlées à des sons évocateurs qui incitent à l’ellipse visuelle).
Et ils réussissent leur pari de bout en bout, avec une rigueur vertigineuse et tout juste ce qu’il faut d’ironie avec leur matière de base (on sourit parfois à l’incarnation de certains clichés – la virilité des motards) pour ne pas sombrer dans le ridicule, mais aussi la sincérité nécessaire pour que leur film ne tombe jamais dans l’exercice scolaire et vain. »
Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
Séances
SEANCE UNIQUE
Jeudi 13 mai à 20h30
Jeudi 13 mai à 20h30