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Archives 2001-2011

ANDALUCIA


de Alain Gomis



PROGRAMMATION FÉVRIER 2009

France, 2007, 1h25
Avec Samir Guesmi, Djolof Mbengue, Delphine Zingg

Du dribble de Pelé à la danse de Mohammed Ali sur le ring, Yacine voudrait ne retenir de la vie que des moments uniques. Dans son royaume - sa caravane, sa musique, ses héros - il est le maître du jeu. Mais voilà que Yacine rencontre par hasard Djibril, un ami d'enfance. Il se trouve alors confronté à ses origines, à sa cité, à ses frustrations, à ses désirs inassouvis... Alors Yacine s'en va. Il décide de repartir à zéro, sans bagages ni attaches...

« Sept ans après le magnifique L’Afrance, Alain Gomis nous revient avec une œuvre encore plus personnelle, entièrement écrite pour l’acteur qui interprète le rôle titre, l’excellent Samir Guesmi. Une variation sur l’imagination, les racines et les aspirations d’un homme. Fantaisiste, tendre et parfois plus rude, Andalucia est un film face auquel il faut laisser à la porte ses catégories d’interprétation classiques, pour se laisser porter par le personnage de Yacine. »
Sarah Elkaïm, « Magie de l’imagination », http://www.critikat.com

« Le film est une sorte de fable et son intrigue tient du work in progress, naviguant entre plusieurs genres. Nul angélisme dans le portrait de cet homme qui se cherche et qui est parfois rattrapé par son passé de « caillera » : lors de son passage dans la cité où il a grandi, les embrouilles reprennent, et Yacine s'enfuit en courant. Andalucia est moins un film réaliste que physique et poétique. Un mixte de pérégrination (jusqu'à Tolède) et de divagation, où il s'agit surtout pour le personnage principal d'habiter son corps de manière harmonieuse.»
Jacques Morice, Télérama

« (...) ce qu'on a vu de plus libre et inspiré depuis longtemps. Un vrai ciné-poème.»
L'Humanité

« Ces questions [sur l'identité], Andalucia les pose de la plus belle manière. En les laissant remonter à la surface plutôt qu'en les assénant frontalement. (...) Très beau film. »
Jacques Mandelbaum, Le Monde

« Andalucia s'interroge sur le poids des origines, sans tomber dans les clichés. (...) C'est un film qui cherche au lieu d'avoir tout compris d'avance, (..) une sorte de long travelling latéral. »
Eric Loret, Libération

« Film solitaire et souverain, beau prince. »
Jean-Philippe Tessé, Chronic'art.com

SEANCE UNIQUE

Dimanche 1er février à 14h30