WOODY ALLEN • AOÛT-SEPTEMBRE 2016
USA, 1991, 1h49, VOSTF
avec Mia Farrow, William Hurt, Judy Davis
avec Mia Farrow, William Hurt, Judy Davis
Une grande bourgeoise new-yorkaise catholique se sent très fatiguée, elle consulte le fameux docteur Yang qui la soumet à une séance d’hypnose et lui prescrit des herbes spéciales… Sur des thèmes qui irriguent en sourdine toute son œuvre "Qui suis-je ?" "Comment faire des choix cruciaux ?", sur fond de religion – cette fois le catholicisme – une comédie subtile où Woody Allen joue du fantastique. Fantastique un peu lié chez lui à la magie, un de ses hobbies de jeunesse qu’il utilisera dans plusieurs films et qu’il décline ici sur différents registres. Du léger quand il favorise le voyeurisme au plus grave quand il permet de faire resurgir le passé. Le tout dans un New York ultrasophistiqué photographié comme pour un magazine de luxe.
"Woody allen entreprend une danse du scalp. Il tourne autour des personnages en gambadant, en inventant des figures de ballet imprévues. Il peut presque tout se permettre dans la fantaisie, parce qu'il sait qu'on va le suivre sur n'importe quel terrain. La comédie bourgeoise devient comédie de mœurs, comédie satirique, comédie fantastique, sans qu'il y ait rupture réelle de ton et de propos. Au milieu du film sous un prétexte banal, survient un médecin chinois très bizarre et très efficace. Il a des secrets , des recettes et des méthodes que la médecine officielle ignore. Grâce à ses traitements, Alice se transforme, se débloque, se laisse aller à ses pulsions, joue avec son égo, ses fantasmes, ses interdits, ses tabous, comme un bon petit élève de Freud. C'est grisant, elle s'envole, elle va, elle court, vit, elle reconsidère son statut de femme comblée et...le film folâtre, va et vient en deçà et au-delà du miroir, à la recherche de la vraie vie. C'est presque toujours drôle, étonnant, réjouissant, et, de surcroît philosophique. Ange de cette ahurissante montée au ciel (un ciel laïc), Mia Farrow est adorable." Gilbert Salachas, Télérama
"Woody allen entreprend une danse du scalp. Il tourne autour des personnages en gambadant, en inventant des figures de ballet imprévues. Il peut presque tout se permettre dans la fantaisie, parce qu'il sait qu'on va le suivre sur n'importe quel terrain. La comédie bourgeoise devient comédie de mœurs, comédie satirique, comédie fantastique, sans qu'il y ait rupture réelle de ton et de propos. Au milieu du film sous un prétexte banal, survient un médecin chinois très bizarre et très efficace. Il a des secrets , des recettes et des méthodes que la médecine officielle ignore. Grâce à ses traitements, Alice se transforme, se débloque, se laisse aller à ses pulsions, joue avec son égo, ses fantasmes, ses interdits, ses tabous, comme un bon petit élève de Freud. C'est grisant, elle s'envole, elle va, elle court, vit, elle reconsidère son statut de femme comblée et...le film folâtre, va et vient en deçà et au-delà du miroir, à la recherche de la vraie vie. C'est presque toujours drôle, étonnant, réjouissant, et, de surcroît philosophique. Ange de cette ahurissante montée au ciel (un ciel laïc), Mia Farrow est adorable." Gilbert Salachas, Télérama
Séances
samedi 3/09 21:00 - - mercredi 7/09 18:15 - - dimanche 11/09 14:15