ECOLE DE DESIGN • MARS 2014
USA, 1979, 3h22, VOSTF, interdit -12 ans
Avec Martin Sheen, Marlon Brando, Frederic Forrest
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Avec Martin Sheen, Marlon Brando, Frederic Forrest
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Pendant la guerre du Vietnam, le lieutenant Willard se voit confier une délicate mission : éliminer un colonel des Forces Spéciales. Une épopée guerrière et philosophique emportée par le souffle opératique des grands drames shakespeariens. Vainqueur de la Palme d’or en 1979 avec cette transposition pendant la guerre du Vietnam du roman de Joseph Conrad, le cinéaste américain en présente une nouvelle version remontée et augmentée de 53 minutes, qui renforce l’encrage historique et mythique du film.
"Film événement sur la guerre du Vietnam, Palme d’or à Cannes en 1979, Apocalypse Now reste, plus de quinze ans après sa sortie, un monument du cinéma.(...) Le film de Coppola est une synthèse de ces deux tendances. À travers le portrait de Bill Kilgore, c’est la folie de la guerre et la suppression des interdits moraux qui permettent tous les excès que Coppola dénonce. En suivant les destins croisés de Benjamin Willard et Walter Kurtz, il analyse la prise de conscience et les réactions de deux êtres aux antipodes, jetés dans un même cataclysme. Remontée dans le temps et la barbarie, Apocalypse Now est, sous des aspects hollywoodiens parfois pesants, une œuvre très personnelle, une réflexion profonde sur l’homme et son évolution."
Gérard Camy, Télérama
"La ressortie du film de Coppola, dans une nouvelle version rebaptisée Apocalypse Now Redux, remixée et augmentée de 53 minutes sous la supervision du réalisateur et de son monteur, Walter Murch, sa présentation à Cannes, permettent de découvrir un film plus riche, plus romantique, dense, précis, et contemplatif. Un film que son auteur aura mis vingt-deux ans à dompter pour en trouver la forme finale. (…) Les 53 minutes rajoutées par Francis Coppola donnent à la fois un encrage historique et mythique à son film. (…) La première version d’Apocalypse Now éliminait finalement toute référence au temps, ce qui fit écrire que Coppola utilisait le Vietnam comme une métaphore et décrivait une guerre abstraite, dans la lignée de Cote 465 (Men in War) d’Anthony Mann, et anticipait Full Metal Jacket, de Stanley Kubrick (1987). Le rétablissement d’un espace-temps dans Apocalypse Now Redux est capital. On a souvent assimilé, avec raison, la vision du Vietnam de Francis Coppola à un gigantesque spectacle dont les différents épisodes composaient un vaste opéra (…). Cette vision fantasmatique du Vietnam se révèle l’une des plus justes jamais vue au cinéma. Le Vietnam de Coppola anticipe admirablement la guerre du Golfe, une autre guerre mise en scène, au sens propre du terme, où la grandeur de l’engagement américain, orchestré comme un spectacle, masquait les enjeux véritables du conflit. (…) Cette précision historique et la réintégration des séquences coupées rendent à Apocalypse Now sa dimension mythique. "
Samuel Blumenfeld, Le Monde
"Film événement sur la guerre du Vietnam, Palme d’or à Cannes en 1979, Apocalypse Now reste, plus de quinze ans après sa sortie, un monument du cinéma.(...) Le film de Coppola est une synthèse de ces deux tendances. À travers le portrait de Bill Kilgore, c’est la folie de la guerre et la suppression des interdits moraux qui permettent tous les excès que Coppola dénonce. En suivant les destins croisés de Benjamin Willard et Walter Kurtz, il analyse la prise de conscience et les réactions de deux êtres aux antipodes, jetés dans un même cataclysme. Remontée dans le temps et la barbarie, Apocalypse Now est, sous des aspects hollywoodiens parfois pesants, une œuvre très personnelle, une réflexion profonde sur l’homme et son évolution."
Gérard Camy, Télérama
"La ressortie du film de Coppola, dans une nouvelle version rebaptisée Apocalypse Now Redux, remixée et augmentée de 53 minutes sous la supervision du réalisateur et de son monteur, Walter Murch, sa présentation à Cannes, permettent de découvrir un film plus riche, plus romantique, dense, précis, et contemplatif. Un film que son auteur aura mis vingt-deux ans à dompter pour en trouver la forme finale. (…) Les 53 minutes rajoutées par Francis Coppola donnent à la fois un encrage historique et mythique à son film. (…) La première version d’Apocalypse Now éliminait finalement toute référence au temps, ce qui fit écrire que Coppola utilisait le Vietnam comme une métaphore et décrivait une guerre abstraite, dans la lignée de Cote 465 (Men in War) d’Anthony Mann, et anticipait Full Metal Jacket, de Stanley Kubrick (1987). Le rétablissement d’un espace-temps dans Apocalypse Now Redux est capital. On a souvent assimilé, avec raison, la vision du Vietnam de Francis Coppola à un gigantesque spectacle dont les différents épisodes composaient un vaste opéra (…). Cette vision fantasmatique du Vietnam se révèle l’une des plus justes jamais vue au cinéma. Le Vietnam de Coppola anticipe admirablement la guerre du Golfe, une autre guerre mise en scène, au sens propre du terme, où la grandeur de l’engagement américain, orchestré comme un spectacle, masquait les enjeux véritables du conflit. (…) Cette précision historique et la réintégration des séquences coupées rendent à Apocalypse Now sa dimension mythique. "
Samuel Blumenfeld, Le Monde
Séance
Jeudi 13 mars 20h30