RÉTROSPECTIVE BILLY WILDER • DÉCEMBRE 2013
USA, 1957, 2h10, VOSTF
avec Audrey Hepburn, Gary Cooper, Maurice Chevallier
avec Audrey Hepburn, Gary Cooper, Maurice Chevallier
Une étudiante, fille d’un détective privé parisien, épie une conversation de son père avec un client, mari jaloux. Elle apprend qu’il va assassiner un milliardaire américain, séducteur bien connu. Grâce à un stratagème, elle sauve le milliardaire et tombe amoureuse de lui. Lui non. Pour l’intéresser, elle s’invente alors toute une série d’amants issus des dossiers de son père... Le jeu avec les clichés sur Paris - jeu fréquent chez Wilder dès qu’il tourne à l’étranger - donne le ton de comédie dont l’un des ressorts est encore la différence des milieux sociaux et surtout qui surfe avec le sourire sur des situations qui pourraient facilement constituer la trame d’un drame, alliage qui culmine dans la scène finale.
"Appuyé par la grâce d’Audrey Hepburn, dont Wilder avait assis le talent trois ans plus tôt avec Sabrina, Ariane est un bijou d’une subtilité cynique et d’un mordant rares.(...) Comme souvent chez Wilder, Ariane est également une histoire de dissimulation et de travestissement : la jeune fille pure et innocente se fait passer pour une femme déjà rompue aux aventures amoureuses afin de pouvoir égaler le tableau de chasse de l’homme qu’elle aime et le battre sur son propre terrain. L’héroïne joue donc du secret de son nom, laisse son violoncelle à la porte de la chambre d’hôtel et prétend qu’elle vit avec un homme - mensonge par omission, puisqu’il s’agit de son père mais que le héros l’entend comme son amant. Le visage dissimulé derrière une voilette, ou le corps frêle de l’adolescente glamourisé par un manteau d’hermine, Audrey Hepburn donne à son personnage sa fragilité et sa sensualité androgyne – à l’opposé de toutes les bombes sexuelles de l’époque."
Ophélie Wiel, Critikat
"Appuyé par la grâce d’Audrey Hepburn, dont Wilder avait assis le talent trois ans plus tôt avec Sabrina, Ariane est un bijou d’une subtilité cynique et d’un mordant rares.(...) Comme souvent chez Wilder, Ariane est également une histoire de dissimulation et de travestissement : la jeune fille pure et innocente se fait passer pour une femme déjà rompue aux aventures amoureuses afin de pouvoir égaler le tableau de chasse de l’homme qu’elle aime et le battre sur son propre terrain. L’héroïne joue donc du secret de son nom, laisse son violoncelle à la porte de la chambre d’hôtel et prétend qu’elle vit avec un homme - mensonge par omission, puisqu’il s’agit de son père mais que le héros l’entend comme son amant. Le visage dissimulé derrière une voilette, ou le corps frêle de l’adolescente glamourisé par un manteau d’hermine, Audrey Hepburn donne à son personnage sa fragilité et sa sensualité androgyne – à l’opposé de toutes les bombes sexuelles de l’époque."
Ophélie Wiel, Critikat
Séances
Samedi 28 décembre 14h30
Mardi 31 décembre 20h30
Jeudi 2 janvier 18h