PROGRAMMATION MARS 2010
France, Algérie, 2005, 1h37
Avec Rabah Ameur-Zaimeche, Meriem Serbah, Abel Jafri
Avec Rabah Ameur-Zaimeche, Meriem Serbah, Abel Jafri
A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d'origine, l'Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales.
« Comme un rêve, le film condense plusieurs temporalités et relate de multiples histoires : à la fois construit sur l'urgence de capter une réalité contemporaine le retour dans sa terre natale de Kamel, expulsé de France après un séjour en prison et donnant un sentiment d'intemporalité, lié à la manière dont sont regardés la terre, la lumière, certains rites. Kamel, l'homme au bob orange, personnage égaré à l'ironie légère, joué par le cinéaste lui-même, semble revenir d'une longue odyssée, dont on ne saura rien. Très vite, son destin d'exilé se mêle à celui de Louisa, (...) affranchie et dérangeante, à la recherche de son fils bientôt enlevé par le père, et qui retrouvera la raison et le goût de chanter dans l'hôpital psychiatrique de Constantine. »
Anne Diatkine, Libération
« Rabah Ameur-Zaïmeche filme des présences, des sensations vraies : douceur de vivre et mélancolie donnent son atmosphère à ce bled, à la fois accueillant comme une grande famille et régi par des lois qui empêchent les rencontres de se nouer au petit bonheur.
Sans se préoccuper, apparemment, de brosser un tableau de société, le réalisateur réussit une étonnante plongée dans une communauté. Tout le film est écartelé entre la beauté et le cauchemar, entre le désir de vivre et la sensation d'enfermement. On en sort éprouvé. Mais aussi vivifié par l'énergie déployée pour parler de cette terre, l'enlacer comme dans une étreinte et comme dans un combat, passionnément. »
Frédéric Strauss, Télérama
« Comme un rêve, le film condense plusieurs temporalités et relate de multiples histoires : à la fois construit sur l'urgence de capter une réalité contemporaine le retour dans sa terre natale de Kamel, expulsé de France après un séjour en prison et donnant un sentiment d'intemporalité, lié à la manière dont sont regardés la terre, la lumière, certains rites. Kamel, l'homme au bob orange, personnage égaré à l'ironie légère, joué par le cinéaste lui-même, semble revenir d'une longue odyssée, dont on ne saura rien. Très vite, son destin d'exilé se mêle à celui de Louisa, (...) affranchie et dérangeante, à la recherche de son fils bientôt enlevé par le père, et qui retrouvera la raison et le goût de chanter dans l'hôpital psychiatrique de Constantine. »
Anne Diatkine, Libération
« Rabah Ameur-Zaïmeche filme des présences, des sensations vraies : douceur de vivre et mélancolie donnent son atmosphère à ce bled, à la fois accueillant comme une grande famille et régi par des lois qui empêchent les rencontres de se nouer au petit bonheur.
Sans se préoccuper, apparemment, de brosser un tableau de société, le réalisateur réussit une étonnante plongée dans une communauté. Tout le film est écartelé entre la beauté et le cauchemar, entre le désir de vivre et la sensation d'enfermement. On en sort éprouvé. Mais aussi vivifié par l'énergie déployée pour parler de cette terre, l'enlacer comme dans une étreinte et comme dans un combat, passionnément. »
Frédéric Strauss, Télérama
SEANCES
Dimanche 21 mars à 14h30
Dimanche 28 mars à 18h30
Dimanche 28 mars à 18h30