PROGRAMMATION MARS 2006
USA, 1981, 1h47, VOSTF
Avec John Lithgow, Nancy Allen, John Travolta, Dennis Franz
Avec John Lithgow, Nancy Allen, John Travolta, Dennis Franz
Ingénieur du son, Jack s'installe sur un pont afin d'effectuer des enregistrements de bruits d'ambiance pour un film. Témoin d'un accident de voiture, il parvient à sauver la jeune passagère mais pas le conducteur. Plus tard, en écoutant sa bande son, il s'aperçoit qu'il ne s'agissait pas d'un accident mais d'un meurtre.
« Avec Blow out, De Palma reprend le thème de la machination d'Obsession en partant, cette fois-ci, du postulat de Blow up d'Antonioni. Cependant, pour Travolta, il ne s'agit plus, comme chez Antonioni, d'agrandir l'image initiale pour mieux la comprendre (Blow up signifie agrandir) mais plutôt de la faire exploser (to blow out), la faire éclater en mille morceaux, en mille photogrammes et commencer un travail de montage cinématographique.
Pour la première fois, le cinéaste questionne la retransmission d'une scène traumatique qu'il faudra ensuite revoir selon d'autres points de vue ou avec d'autres outils. Blow out pourrait constituer le premier volet d'une autre trilogie fondée sur le point de vue et sur le mensonge par l'image, composée de Mission : impossible (Tom Cruise étant trompé par une retransmission élusive, sur sa montre écran, de l'assassinat de son équipe) et Snake Eyes (Nicolas Cage doit revoir la scène initiale selon toutes les prises de vues des caméras de télévision). Travolta préfigure le personnage type de De Palma : un homme qui doit sa compréhension du monde qui l'entoure (en un mot son adaptation) à sa fascination pour l'image et à sa façon obsessionnelle de vouloir la retravailler, c'est-à-dire à son identification à la démarche maniériste de De Palma. »
Carlotta Films
« Avec Blow out, De Palma reprend le thème de la machination d'Obsession en partant, cette fois-ci, du postulat de Blow up d'Antonioni. Cependant, pour Travolta, il ne s'agit plus, comme chez Antonioni, d'agrandir l'image initiale pour mieux la comprendre (Blow up signifie agrandir) mais plutôt de la faire exploser (to blow out), la faire éclater en mille morceaux, en mille photogrammes et commencer un travail de montage cinématographique.
Pour la première fois, le cinéaste questionne la retransmission d'une scène traumatique qu'il faudra ensuite revoir selon d'autres points de vue ou avec d'autres outils. Blow out pourrait constituer le premier volet d'une autre trilogie fondée sur le point de vue et sur le mensonge par l'image, composée de Mission : impossible (Tom Cruise étant trompé par une retransmission élusive, sur sa montre écran, de l'assassinat de son équipe) et Snake Eyes (Nicolas Cage doit revoir la scène initiale selon toutes les prises de vues des caméras de télévision). Travolta préfigure le personnage type de De Palma : un homme qui doit sa compréhension du monde qui l'entoure (en un mot son adaptation) à sa fascination pour l'image et à sa façon obsessionnelle de vouloir la retravailler, c'est-à-dire à son identification à la démarche maniériste de De Palma. »
Carlotta Films
SEANCES
vendredi 3 mars à 21h
dimanche 5 mars à 18h30
dimanche 5 mars à 18h30