Blancanieves

Espagne, 2012, 1h49, noir et blanc, muet, cartons sous-titrés
Avec Maribel Verdu, Macarena Garcia, Daniel Giménez-Cacho

Collège au Cinéma 2014/15 – 2ème trimestre – 6e/5e

Pour revenir à la page d'accueil Collège au Cinéma, cliquez ici

Dans les années 20, au sud de l'Espagne. Depuis sa plus tendre enfance, Carmen est à la merci d'Encarna, sa belle-mère cruelle et revêche, qui la traite comme une domestique. Traumatisée après l'assassinat de son père adoré par Encarna, Carmen est elle-même victime d'une agression. Laissée pour morte, la jeune fille décide de fuir le sombre destin auquel elle se pensait condamnée. Sur la route de l'évasion, elle rencontre une troupe de nains toreros. Ces derniers, qui voyagent de ville en ville, lui proposent de se joindre au spectacle et lui donnent le surnom de "Blancanieves". Mais la marâtre ne compte pas la laisser s'échapper si facilement...

"Pablo Berger est un cinéaste original. Dans son premier film, Torremolinos 73, il racontait l'histoire (authentique) d'Alfredo ­López, réalisateur d'un unique et insolite film érotique dans l'Espagne puritaine des années 1970. Avec Blancanieves, il revisite Blanche-Neige en version noir et blanc, muette, le situant dans le milieu de la tauromachie, dans les années 1920. Un pari réussi dans la forme, magnifique, et dans le fond, captivant. Le cinéaste connaît ses classiques et les outils du muet : quand la foule se dirige vers l'arène où le grand Antonio Villalta, futur papa de Blanche-Neige, va toréer, on se croirait dans une fresque de D.W. Griffith : plans carrés, très larges, puis gros plans, très expressionnistes, sur les visages."
Guillemette Odicino – Télérama