PROGRAMMATION MARS 2007
SUR UN AIR DE CHARLESTON
de Jean Renoir
France, 1927, 22 min
avec Catherine Hessling, Johnny Huggins
En 2028, un mystérieux explorateur pose son aéronef sur la Terra Incognita. Il y fait la rencontre d’une ravissante jeune indigène, qui va l’initier à une danse des plus effrénées. Par cette pochade dadaïste, Renoir, qui venait de découvrir le jazz, déclarait vouloir mettre en avant les talents de danseuse de sa jeune épouse Catherine Hessling.
France, 1927, 22 min
avec Catherine Hessling, Johnny Huggins
En 2028, un mystérieux explorateur pose son aéronef sur la Terra Incognita. Il y fait la rencontre d’une ravissante jeune indigène, qui va l’initier à une danse des plus effrénées. Par cette pochade dadaïste, Renoir, qui venait de découvrir le jazz, déclarait vouloir mettre en avant les talents de danseuse de sa jeune épouse Catherine Hessling.
LA PETITE MARCHANDE D'ALLUMETTES
de Jean Renoir et Jean Tedesco
France, 1928, 29min, d’après le conte de Hans Christian Andersen
avec Catherine Hessling, Jean Storm, Manuel Raaby
Une nuit de Noël, Karen, petite marchande d’allumettes s’endort sous la neige, seule. Elle se met à rêver… La séquence onirique finale permet à Renoir de déployer des trésors d’inventivité visuelle et expressive qui font de ce film un des moments de grâce du cinéma muet.
Après s’être consacré à relire le cinéma de Buster Keaton (Collège, La Croisière du Navigator, Courts-métrages) les deux musiciens s’attaquent à une part méconnue du cinéaste Jean Renoir, ses premiers films muets. En choisissant de travailler sur deux courts-métrages de prime abord aussi dissemblables, le premier, une pochade surréaliste, le second, un conte réaliste auquel Renoir offre un prolongement fantasmagorique, ils prennent le pari de souligner ce qui les lie, à savoir la sensibilité humaniste de Renoir, qui sera la marque de son cinéma à venir.
Par le choix d’une instrumentation légère, mais colorée, ils s’emploieront à mettre en valeur l’aspect ethno-futuriste du premier ou la tonalité brumeuse et fantasmagorique du second. Rompus à la musique des jazz-bands du début 20ème, ils s’amuseront avec Renoir à ce numéro de danse, cosmique et dadaïste, où la chronologie et l’anthropologie se voient savoureusement inversées. Puis, ils emprunteront des intonations tout d’abord impressionnistes pour accompagner l’errance de la petite marchande d’allumettes, avant de se mêler au délire onirique mis en scène par Renoir. Plus qu’un simple accompagnement, il s’agira d’offrir une nouvelle lecture de ces films rares, par une musique originale, où affleurent réminiscences, pour mieux les "re-jouer", de musiques du passé et du présent.
France, 1928, 29min, d’après le conte de Hans Christian Andersen
avec Catherine Hessling, Jean Storm, Manuel Raaby
Une nuit de Noël, Karen, petite marchande d’allumettes s’endort sous la neige, seule. Elle se met à rêver… La séquence onirique finale permet à Renoir de déployer des trésors d’inventivité visuelle et expressive qui font de ce film un des moments de grâce du cinéma muet.
Après s’être consacré à relire le cinéma de Buster Keaton (Collège, La Croisière du Navigator, Courts-métrages) les deux musiciens s’attaquent à une part méconnue du cinéaste Jean Renoir, ses premiers films muets. En choisissant de travailler sur deux courts-métrages de prime abord aussi dissemblables, le premier, une pochade surréaliste, le second, un conte réaliste auquel Renoir offre un prolongement fantasmagorique, ils prennent le pari de souligner ce qui les lie, à savoir la sensibilité humaniste de Renoir, qui sera la marque de son cinéma à venir.
Par le choix d’une instrumentation légère, mais colorée, ils s’emploieront à mettre en valeur l’aspect ethno-futuriste du premier ou la tonalité brumeuse et fantasmagorique du second. Rompus à la musique des jazz-bands du début 20ème, ils s’amuseront avec Renoir à ce numéro de danse, cosmique et dadaïste, où la chronologie et l’anthropologie se voient savoureusement inversées. Puis, ils emprunteront des intonations tout d’abord impressionnistes pour accompagner l’errance de la petite marchande d’allumettes, avant de se mêler au délire onirique mis en scène par Renoir. Plus qu’un simple accompagnement, il s’agira d’offrir une nouvelle lecture de ces films rares, par une musique originale, où affleurent réminiscences, pour mieux les "re-jouer", de musiques du passé et du présent.
GUILLAUME HAZEBROUCK (CLAVIER)
Après des études aux conservatoires de Nantes et de Tours, Guillaume Hazebrouck obtient, par un travail sur le compositeur Morton Feldman, une maîtrise de musique et musicologie. Il étudie ensuite à l’IRCAM tout en se formant auprès de musiciens tels que Kenny Barron, Steve Lacy, Kenny Wheeler, Marc Johnson... En 1999, il fonde le Sextet Frasques avec lequel il se produit en première partie de Lee Konitz et de Martial Solal. Il se produit au sein de l’Olivier Thémines Trio, formation avec laquelle il crée un programme de ciné-concerts sur des longs et courts-métrages de Buster Keaton. Il écrit et se produit au sein de la Compagnie Non Nova, aux côtés du jongleur Philippe Ménard. Il compose pour la compagnie Jérôme Thomas (spectacles Hioc, Banquet). En 2006, il crée le spectacle Voyage en Grande Garabagne d’après Henri Michaux, associant le comédien Daniel Znyk au Sextet Frasques (co-production MCLA, Onyx, Pannonica)
OLIVIER THÉMINES
Olivier Thémines étudie la clarinette à l’École de musique de Sées (61) et participe à la fanfare et l’orchestre d’harmonie de la ville. Tout en poursuivant des études au Conservatoire de Caen puis à la faculté de musique et musicologie de Tours, il découvre le jazz et en fait l’apprentissage "sur le tas". Par la suite, stages avec Lee Konitz, Kenny Werner, Steve Kuhn et beaucoup de rencontres.
Il fonde et dirige le Olivier Thémines Trio (Olivier Thémines à la clarinette, Guillaume Hazebrouck au piano , Kit Le Marec au vibraphone) : concerts en clubs, festivals (Orléans, Jazz en Touraine, Jazz de Mars, Notes à Belle Isle, Jazz sur Lie...), ciné-concerts sur des films de Buster Keaton (La Croisière du Navigator, College), collaborations avec la compagnie Jérôme Thomas (ZDF festival, Théâtre de Malakoff…), projets spécifiques consacrés à Duke Ellington, au Third Stream. Il participe au projet Artlongo du pianiste René Botlang, au quartet du batteur Jacques Mahieux, à la formation A suivre Xtet (festivals Orléans, Radio France Montpellier, tournée en République Tchèque en 2005. Participe également au Brass’tet (Europa Jazz Le Mans 2005) et au Ciné X’Tet dirigés par Bruno Régnier. Il collabore avec la compagnie Lagunarte dirigée par le chanteur basque Christophe Hiriart. Il se produit dans les formations MOB (la musique d’Ornette est belle), The Sungazers, OskaT, ou en duo avec le saxophoniste Jean Aussanaire ou le contrebassiste Sébastien Boisseau.
Il fonde et dirige le Olivier Thémines Trio (Olivier Thémines à la clarinette, Guillaume Hazebrouck au piano , Kit Le Marec au vibraphone) : concerts en clubs, festivals (Orléans, Jazz en Touraine, Jazz de Mars, Notes à Belle Isle, Jazz sur Lie...), ciné-concerts sur des films de Buster Keaton (La Croisière du Navigator, College), collaborations avec la compagnie Jérôme Thomas (ZDF festival, Théâtre de Malakoff…), projets spécifiques consacrés à Duke Ellington, au Third Stream. Il participe au projet Artlongo du pianiste René Botlang, au quartet du batteur Jacques Mahieux, à la formation A suivre Xtet (festivals Orléans, Radio France Montpellier, tournée en République Tchèque en 2005. Participe également au Brass’tet (Europa Jazz Le Mans 2005) et au Ciné X’Tet dirigés par Bruno Régnier. Il collabore avec la compagnie Lagunarte dirigée par le chanteur basque Christophe Hiriart. Il se produit dans les formations MOB (la musique d’Ornette est belle), The Sungazers, OskaT, ou en duo avec le saxophoniste Jean Aussanaire ou le contrebassiste Sébastien Boisseau.
SEANCE UNIQUE
dimanche 25 mars à 16h30