PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2005
LA PASSION DE JEANNE D'ARC
de Carl Theodor Dreyer
France, 1928, 1h50, muet
avec Renée Falconetti, Eugène Silvain, Maurice Schutz, Louis Ravet
France, 1928, 1h50, muet
avec Renée Falconetti, Eugène Silvain, Maurice Schutz, Louis Ravet
En une journée, qui résume toutes les phases de son procès, Jeanne opppose à ses juges son visage limpide et lumineux de l’innocence et de la pureté, de la détermination et de la foi. Elle répond aux questions, tout en étant jugée d’avance et condamnée à être brûlée.
« La passion de Jeanne d’Arc est une affirmation, presque une démonstration, des conceptions de Dreyer. Affirmation d’autant plus éclatante qu’elle n’est pas préméditée. Dreyer n’a pas imposé à son œuvre une esthétique toute faite. C’est en réfléchissant sur le sujet que, par tatônnements, approximations, intuitions, il a découvert son esthétique. Dreyer est peut-être, avec Eisenstein, le seul cinéaste dont l’œuvre égale la dignité, la noblesse, la puissante élégance des chefs d’œuvre de la peinture, non seulement parce qu’elle s’en inspire, mais plus essentiellement parce qu’elle en retrouve le secret à des profondeurs esthétiques comparables. »
André Bazin, Radio Cinéma
« La passion de Jeanne d’Arc est une affirmation, presque une démonstration, des conceptions de Dreyer. Affirmation d’autant plus éclatante qu’elle n’est pas préméditée. Dreyer n’a pas imposé à son œuvre une esthétique toute faite. C’est en réfléchissant sur le sujet que, par tatônnements, approximations, intuitions, il a découvert son esthétique. Dreyer est peut-être, avec Eisenstein, le seul cinéaste dont l’œuvre égale la dignité, la noblesse, la puissante élégance des chefs d’œuvre de la peinture, non seulement parce qu’elle s’en inspire, mais plus essentiellement parce qu’elle en retrouve le secret à des profondeurs esthétiques comparables. »
André Bazin, Radio Cinéma
YANN SAVEL
développe un travail de composition musicale au service de l'image à travers les courts-métrages, le théâtre ou, les ciné-concerts.
Pour ce spectacle, il sera aux machines et à la guitare, accompagné par les musiciens improvisateurs Daniel Trutet, au violoncelle (membre d'Anda) et Franck Bougier à la trompette et au bugle (membre du grand Groove Orchestra).
« Pour ce ciné-concert, je voulais absolument un chef d’œuvre cinématographique. Mon choix s’est porté sur "la passion de Jeanne d’Arc" de Dreyer, film reconnu comme étant le chant du cigne de l’art muet, car son dépouillement formel, l’utilisation systématique des gros plans, cette focalisation sur les visages bruts de Jeanne et ses juges, en vue de d’atteindre les confins de l’âme humaine, étaient autant d’éléments qui rendaient ce film extrêmement propice à la réalisation d’une partition musicale."
Yann Savel se lance un nouveau défit dans la création musicale au service de l’image. Ce jeune auteur-compositeur de trois albums, poursuit son travail expérimenté sur des courts-métrages et au théatre. Il planche avec deux musiciens, Daniel Trutet (déjà complice sur l’étonnant ciné-concert « Les oiseaux » de Hitchcock), et Franck Bougier aux cuivres. Le trio dessine les partitions de mélodies et d’ambiances au gré d’un jeu tantôt construit tantôt improvisé. Dans la pénombre du grand écran, ces trois magiciens imaginent un langage acoustique ou électrique déployé par les effets, boucles et bidouilles en tout genre, façonnant le nouveau relief d’une œuvre magistrale.
Pour ce spectacle, il sera aux machines et à la guitare, accompagné par les musiciens improvisateurs Daniel Trutet, au violoncelle (membre d'Anda) et Franck Bougier à la trompette et au bugle (membre du grand Groove Orchestra).
« Pour ce ciné-concert, je voulais absolument un chef d’œuvre cinématographique. Mon choix s’est porté sur "la passion de Jeanne d’Arc" de Dreyer, film reconnu comme étant le chant du cigne de l’art muet, car son dépouillement formel, l’utilisation systématique des gros plans, cette focalisation sur les visages bruts de Jeanne et ses juges, en vue de d’atteindre les confins de l’âme humaine, étaient autant d’éléments qui rendaient ce film extrêmement propice à la réalisation d’une partition musicale."
Yann Savel se lance un nouveau défit dans la création musicale au service de l’image. Ce jeune auteur-compositeur de trois albums, poursuit son travail expérimenté sur des courts-métrages et au théatre. Il planche avec deux musiciens, Daniel Trutet (déjà complice sur l’étonnant ciné-concert « Les oiseaux » de Hitchcock), et Franck Bougier aux cuivres. Le trio dessine les partitions de mélodies et d’ambiances au gré d’un jeu tantôt construit tantôt improvisé. Dans la pénombre du grand écran, ces trois magiciens imaginent un langage acoustique ou électrique déployé par les effets, boucles et bidouilles en tout genre, façonnant le nouveau relief d’une œuvre magistrale.
SEANCE
jeudi 8 décembre à 21h