PROGRAMMATION MAI 2005
France-Belgique, 2004, 1h06
avec Jacques Hardy, Max Naveaux, Jean-Jacques Rousseau
avec Jacques Hardy, Max Naveaux, Jean-Jacques Rousseau
Jacques Hardy, professeur, Max Naveaux, projectionniste, et Jean-Jacques Rousseau, maçon, tournent en Belgique des longs métrages sans moyens, avec des équipes non professionnelles. Ils rendent le réel délirant et leurs films sont stupéfiants. Ces Don Quichotte du cinéma peuvent se permettre de remettre en question Hollywood.
« Cinéastes à tout prix est un documentaire sur des réalisateurs, qui tel le facteur Cheval , réinventent l'art sans même s'en apercevoir. Ils sont tous en dehors du système cinématographique, autofinancent leurs films et n'ont pas accès aux circuits habituels de diffusion... tout en développant un univers fantastique, qui ne ressemble à rien de ce qui se fait dans la production “ auteuriste ” ou commerciale. On ne peut pas les confondre avec des cinéastes amateurs. Il ne s'agit pas pour eux de mettre en scène des films de famille ou de vacances. A partir de leurs obsessions, ils réalisent ce qu'il faut bien appeler une oeuvre... Leur filmographie est importante et s'étend sur un très long laps de temps. Ils ont tous réalisé plusieurs longs métrages, ce qui nécessite une énergie et une force de conviction en elles-mêmes hors normes. On ne peut pas non plus confondre la démarche de ces cinéastes avec celle des peintres du dimanche. Cinéma et vie sont pour eux totalement liés. Ils filment comme ils respirent. Leurs longs métrages ont pour la plupart été tournés dans un format semi-professionnel 16mm... comme s'ils rêvaient de quitter leur ghetto pour pouvoir atteindre un jour un plus large public. Leurs équipes sont composées de toutes les origines sociales : du chômeur à l'attaché commercial, de la gendarmette au sacristain, du dentiste au sénateur belge… tous rêvent du 7 ème art.»
(site officiel du film)
« Sans faire de façons, sûr de son sujet, Sojcher ne joue ni la concurrence, ni la condescendance. Retranché modeste, merci, derrière des plans aussi plats qu'à la télé, il a préféré mettre les artistes et leurs oeuvres au premier plan. »
Jean-Pierre Rehm, Cahiers du Cinéma
« C'est l'un des charmes et des fondements de Cinéastes à tout prix que de lier des oeuvres volontiers irréalistes et fantasques à des lieux bien réels. [...] Dans l’œuvre, l'ardeur de l'artisan reste visible et lutte encore avec la matière banale. Les commentaires de ces cinéastes désignent ces échanges. Sojcher est l'un des leurs, puisqu'il illustre sans forcer le ton, leur tranquille hardiesse, leur ambition aveugle à toutes les difficultés. »
Alain Masson, Positif
« Cinéastes à tout prix est un documentaire sur des réalisateurs, qui tel le facteur Cheval , réinventent l'art sans même s'en apercevoir. Ils sont tous en dehors du système cinématographique, autofinancent leurs films et n'ont pas accès aux circuits habituels de diffusion... tout en développant un univers fantastique, qui ne ressemble à rien de ce qui se fait dans la production “ auteuriste ” ou commerciale. On ne peut pas les confondre avec des cinéastes amateurs. Il ne s'agit pas pour eux de mettre en scène des films de famille ou de vacances. A partir de leurs obsessions, ils réalisent ce qu'il faut bien appeler une oeuvre... Leur filmographie est importante et s'étend sur un très long laps de temps. Ils ont tous réalisé plusieurs longs métrages, ce qui nécessite une énergie et une force de conviction en elles-mêmes hors normes. On ne peut pas non plus confondre la démarche de ces cinéastes avec celle des peintres du dimanche. Cinéma et vie sont pour eux totalement liés. Ils filment comme ils respirent. Leurs longs métrages ont pour la plupart été tournés dans un format semi-professionnel 16mm... comme s'ils rêvaient de quitter leur ghetto pour pouvoir atteindre un jour un plus large public. Leurs équipes sont composées de toutes les origines sociales : du chômeur à l'attaché commercial, de la gendarmette au sacristain, du dentiste au sénateur belge… tous rêvent du 7 ème art.»
(site officiel du film)
« Sans faire de façons, sûr de son sujet, Sojcher ne joue ni la concurrence, ni la condescendance. Retranché modeste, merci, derrière des plans aussi plats qu'à la télé, il a préféré mettre les artistes et leurs oeuvres au premier plan. »
Jean-Pierre Rehm, Cahiers du Cinéma
« C'est l'un des charmes et des fondements de Cinéastes à tout prix que de lier des oeuvres volontiers irréalistes et fantasques à des lieux bien réels. [...] Dans l’œuvre, l'ardeur de l'artisan reste visible et lutte encore avec la matière banale. Les commentaires de ces cinéastes désignent ces échanges. Sojcher est l'un des leurs, puisqu'il illustre sans forcer le ton, leur tranquille hardiesse, leur ambition aveugle à toutes les difficultés. »
Alain Masson, Positif
SEANCES
mercredi 4 mai à 18h30
mercredi 11 mai à 20h30
samedi 14 mai à 20h
mardi 17 mai à 18h30
mercredi 11 mai à 20h30
samedi 14 mai à 20h
mardi 17 mai à 18h30