PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2007
France, 2001, 52 min
En pleine forêt périgourdine, sur un coteau ensoleillé, la cité de Clairvivre fut entièrement construite en 1933 pour accueillir les gazés de la Grande Guerre et les tuberculeux. Le film nous la montre peu changée aujourd'hui. Son histoire est retracée par les témoignages, encore émerveillés, des premiers candidats à l'utopie et par des films d'archives, dont celui de l'inauguration de cette "ville de clarté, œuvre de paix et de fraternité".
« Clairvivre est une petite cité située à 50 km au sud de Limoges. Construite entre 1930 et 1933 par Albert Delsuc, leader d’une organisation d’anciens combattants, le docteur Hasemann et l’architecte Forestier, elle est probablement en Europe le seul exemple de cité idéale au XXème siècle. Nous avons retrouvé la cité où vivent encore aujourd’hui 1000 personnes. À l’occasion de notre première visite, nous avons découvert 20 bobines 35 mm des rusches d’Eliane Tayar, jeune réalisatrice élève de Karl Dreyer qui réalisa en 1934 le film sur les débuts de Clairvivre. Notre documentaire a pour objet de découvrir comment a fonctionné Clairvivre du début des années 30 à nos jours. Les luttes internes entre les premiers pionniers nous paraissent essentielles en ce qui concerne la compréhension des systèmes utopiques. »
José Vieira, Gabriel Peynichou
« Au début des années 1930, la Fédération nationale des blessés du poumon convainc l'État de financer la construction d'une ville en Dordogne. L'initiateur en est le secrétaire général Robert Delsuc, assisté du docteur Hazemann, fondateur de la médecine sociale, et de l'architecte moderniste Pierre Forestier. Ils conçoivent une sorte de phalanstère, sur le modèle des projets du socialisme utopique du XIXème siècle, où les pensionnaires qui travaillent sur place sont rémunérés par des bons. C'est une ville transitoire, opposée au sanatorium, où les tuberculeux guéris peuvent vivre avec leur famille. Rationnelle, organisée par zones (habitat, loisir, travail, services), bien aérée, la cité compte 177 pavillons jumelés en béton armé avec de grandes baies vitrées et des balcons donnant sur les vergers. Une centrale distribue eau chaude et électricité ; ce "petit paradis", qui dispose de tout le confort moderne, enchante les plus pauvres. »
Annick Spay
« Clairvivre est une petite cité située à 50 km au sud de Limoges. Construite entre 1930 et 1933 par Albert Delsuc, leader d’une organisation d’anciens combattants, le docteur Hasemann et l’architecte Forestier, elle est probablement en Europe le seul exemple de cité idéale au XXème siècle. Nous avons retrouvé la cité où vivent encore aujourd’hui 1000 personnes. À l’occasion de notre première visite, nous avons découvert 20 bobines 35 mm des rusches d’Eliane Tayar, jeune réalisatrice élève de Karl Dreyer qui réalisa en 1934 le film sur les débuts de Clairvivre. Notre documentaire a pour objet de découvrir comment a fonctionné Clairvivre du début des années 30 à nos jours. Les luttes internes entre les premiers pionniers nous paraissent essentielles en ce qui concerne la compréhension des systèmes utopiques. »
José Vieira, Gabriel Peynichou
« Au début des années 1930, la Fédération nationale des blessés du poumon convainc l'État de financer la construction d'une ville en Dordogne. L'initiateur en est le secrétaire général Robert Delsuc, assisté du docteur Hazemann, fondateur de la médecine sociale, et de l'architecte moderniste Pierre Forestier. Ils conçoivent une sorte de phalanstère, sur le modèle des projets du socialisme utopique du XIXème siècle, où les pensionnaires qui travaillent sur place sont rémunérés par des bons. C'est une ville transitoire, opposée au sanatorium, où les tuberculeux guéris peuvent vivre avec leur famille. Rationnelle, organisée par zones (habitat, loisir, travail, services), bien aérée, la cité compte 177 pavillons jumelés en béton armé avec de grandes baies vitrées et des balcons donnant sur les vergers. Une centrale distribue eau chaude et électricité ; ce "petit paradis", qui dispose de tout le confort moderne, enchante les plus pauvres. »
Annick Spay
SEANCE UNIQUE
jeudi 14 juin à 20h30
SÉANCE SUIVIE D’UN DÉBAT
ENSAN : Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes
CAUE : Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement
SÉANCE SUIVIE D’UN DÉBAT
ENSAN : Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes
CAUE : Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement