CONTRECHAMP

CONTRECHAMP FANTÔMES D'EST




PROGRAMMATION JANVIER 2009


PETITES DÉCHIRURES (KURZER ABRISS)

de Ulrike Knorr
Allemagne, 2003, 43min, VOSTF

Située en Saxe, dans la partie est de l’Allemagne, la « Kübler und Niethammer Papierfabrik Kriebstein AG » était autrefois une des plus grandes usines de fabrication de papier du pays. Fondée en 1856, elle a traversé le temps et a subit les bouleversements de l’histoire. Le film présente le portrait sensible de cette usine aujourd’hui, de ses ouvriers et de leurs difficultés à travailler.

ROOMS, CONVERSATIONS

de Dora Garcia
Espagne, Allemagne, Belgique, 2006, 28min

Dora Garcia fait se rencontrer dans un appartement à Leipzig un officier de la Stasi et un informateur en civil. "Rooms, conversations" n'est ni un documentaire ni une fiction documentaire, mais utilise les paramètres d'une situation historique donnée pour communiquer des notions abstraites telles que la peur, la dépendance, l'obéissance.

CREAMY KRIMI

de Isabelle Prim
France, Allemagne, 2007, 10min

Cette investigation touristique dans Berlin, studio de tournage à ciel ouvert, ne cadre que les indices et ne se fie qu'aux signes fournis par des promeneurs suspects, pour ne pas dire coupables...


« (…) En scrutant l’activité de la papeterie d’un œil critique, Ulrike Knorr réussit a recréer la fascinante beauté d’un univers en voie de disparition sans aucune sublimation nostalgique. »
Elias Schafroth, Visions du réel, avril 2004

« Ulrike Knorr réussit un attachant portrait collectif des ouvriers de l’usine, et, par-delà, d’un monde du travail en voie de mutation. C’est davantage encore sa manière de filmer la chaîne de production du papier qui emporte l’admiration lorsque l’on sait que la cinéaste tourna sans moyens, assurant seule l’image et le son. »
Serge Meurant, Filmer à tout Prix, Novembre 2004

« Cinéma de la conscience autant que de l’émotion souterraine, Petites Déchirures est un film essentiel non seulement par ce qu’il nous communique mais aussi parce qu’Ulrike Knorr a tenu le risque d’une écriture périlleuse jusqu’au bout. Son montage sans concession donne à chaque plan une durée physique où le temps s’étire et laisse le champ ouvert à la puissance du non-dit, cette parole intime qu’invente le spectateur et qui dans cette lumière glauque où tout vacille, vient comme l’éclairer et repousser les ténèbres. »
Philippe Simon, Cinergie (B), Octobre 2003

SEANCE UNIQUE

Lundi 26 janvier à 20h30