PROGRAMMATION JUIN 2011
France, 2009, 1h47
avec Isabelle Huppert, Lolita Chammah, Aure Atika
avec Isabelle Huppert, Lolita Chammah, Aure Atika
Inconséquente et joviale, Babou ne s'est jamais souciée de réussite sociale. Elle décide pourtant de rentrer dans le droit chemin quand elle découvre que sa fille a trop honte d'elle pour l'inviter à son mariage. Piquée au vif dans son amour maternel, Babou se résout à trouver du travail et s'accroche, bien décidée à regagner l'estime de sa fille. Une comédie de moeurs piquante et chatoyante autour d'Isabelle Huppert qui incarne avec charme ce personnage fantasque.
« Copacabana – où la mélancolie sourd au détour de chaque plan – excelle à la fois dans la comédie de mœurs et la peinture sociale (cruauté d’un monde du travail fait d’obsession du rendement, de coups bas et de trahisons, de précarité et d’exclusion). Isabelle Huppert, en charge du personnage le plus fantasque, montre l’étendue de sa palette comique. Lolita Chammah a du répondant. »
Lucie Calet, Le Nouvel Observateur
« Ostende en plein hiver, le cynisme des promoteurs, l'hostilité des collègues dans un contexte où le chômage attise l'égoïsme et où les patrons aiguisent la pire compétitivité : Copacabana ajoute les condamnations économiques (moeurs commerciales mues par la rentabilité, soumissions déshumanisées à la direction) à son exploration des stratégies générationnelles (rester rétive à la normalité, désinvolte, en marge des philosophies VRP, ou préférer la ligne droite, l'égoïsme, le mépris des sans-logis). Babou imprime ses choix, altruiste plus qu'on ne le croit, privilégiant le désir sur le calcul. Apologie d'une généreuse ayant décidé de "se marrer", de flamber au casino, plutôt que de se laisser enfermer dans de petites mesquineries sociales, Copacabana confronte une femme de tempérament à des entourages qui ne peuvent en aucun cas servir de modèles. »
Jean-Luc Douin, Le Monde
« Copacabana – où la mélancolie sourd au détour de chaque plan – excelle à la fois dans la comédie de mœurs et la peinture sociale (cruauté d’un monde du travail fait d’obsession du rendement, de coups bas et de trahisons, de précarité et d’exclusion). Isabelle Huppert, en charge du personnage le plus fantasque, montre l’étendue de sa palette comique. Lolita Chammah a du répondant. »
Lucie Calet, Le Nouvel Observateur
« Ostende en plein hiver, le cynisme des promoteurs, l'hostilité des collègues dans un contexte où le chômage attise l'égoïsme et où les patrons aiguisent la pire compétitivité : Copacabana ajoute les condamnations économiques (moeurs commerciales mues par la rentabilité, soumissions déshumanisées à la direction) à son exploration des stratégies générationnelles (rester rétive à la normalité, désinvolte, en marge des philosophies VRP, ou préférer la ligne droite, l'égoïsme, le mépris des sans-logis). Babou imprime ses choix, altruiste plus qu'on ne le croit, privilégiant le désir sur le calcul. Apologie d'une généreuse ayant décidé de "se marrer", de flamber au casino, plutôt que de se laisser enfermer dans de petites mesquineries sociales, Copacabana confronte une femme de tempérament à des entourages qui ne peuvent en aucun cas servir de modèles. »
Jean-Luc Douin, Le Monde
Séances
SEANCE UNIQUE
vendredi 17 juin à 14h15
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