CINÉMA D'HIER ET D'AUJOURD'HUI • AVRIL 2013
Italie, 1974, 1h45, VOSTF
avec Luigi Diberti, Lina Polito, Sara Rapisarda
RÉÉDITION
avec Luigi Diberti, Lina Polito, Sara Rapisarda
RÉÉDITION
Un groupe de six jeunes Italiens du Sud, riches de leurs seuls rêves de fortune, vient s’installer à Milan. Ils cherchent à s’intégrer dans la mégapole avec l’enthousiasme de ceux qui n’ont rien à perdre. Mais leurs rêves ne vont pas tarder à se confronter à la cruauté de la grande ville et de la vie moderne.
“Menée tambour battant, l’ouverture de Chacun à son poste vient donc attester, comme Mimi Metallo, de la puissante capacité de Lina Wertmüller à pousser les archétypes de la comédie transalpine dans leurs ultimes retranchements. Mais si par la suite Chacun à son poste continue à travailler de manière pareillement décomplexée le registre de l'hyper-bouffonnerie, la réalisation emprunte aussi d’autres voies. Chacun à son poste déploie ainsi une veine documentaire venant contraster avec la théâtralité assumée des séquences drolatiques. Extrêmement mobile, la caméra de Lina Wertmüller semble voler d’un lieu à un autre de Milan, photographiant ici avec une attention presque ethnologique des murs ornés de graffitis politiques, enregistrant là de manière hyper détaillée la réalité du travail dans les abattoirs ou dans les halles de la cité lombarde. Participent encore de cet état des lieux sur le réel urbain italien des années 70 ces plans consacrés aux grands ensembles jaillissant alors à la périphérie de Milan.“
Pierre Charrel, dvdclassik
“Menée tambour battant, l’ouverture de Chacun à son poste vient donc attester, comme Mimi Metallo, de la puissante capacité de Lina Wertmüller à pousser les archétypes de la comédie transalpine dans leurs ultimes retranchements. Mais si par la suite Chacun à son poste continue à travailler de manière pareillement décomplexée le registre de l'hyper-bouffonnerie, la réalisation emprunte aussi d’autres voies. Chacun à son poste déploie ainsi une veine documentaire venant contraster avec la théâtralité assumée des séquences drolatiques. Extrêmement mobile, la caméra de Lina Wertmüller semble voler d’un lieu à un autre de Milan, photographiant ici avec une attention presque ethnologique des murs ornés de graffitis politiques, enregistrant là de manière hyper détaillée la réalité du travail dans les abattoirs ou dans les halles de la cité lombarde. Participent encore de cet état des lieux sur le réel urbain italien des années 70 ces plans consacrés aux grands ensembles jaillissant alors à la périphérie de Milan.“
Pierre Charrel, dvdclassik
Séances
Dimanche 14 avril 2013 à 14h30
Lundi 15 avril 2013 à 20h30
Dimanche 21 avril 2013 à 20h45
Lundi 15 avril 2013 à 20h30
Dimanche 21 avril 2013 à 20h45