CINÉMA D'HIER ET D'AUJOURD'HUI • SEPTEMBRE-OCTOBRE 2015
Italie, 1972, 1h39, VOSTF
avec Massimo Ranieri, Martin Balsam, Valentina Cortese
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Massimo Ranieri, Martin Balsam, Valentina Cortese
NUM • VERSION RESTAURÉE
À Rome, lors d’une manifestation d’étudiants proches de l’extrême gauche, un policier et un étudiant sont tués. Comme dans un drame Shakespearien, nous suivons le travail du juge en charge des deux dossiers. Aidé de commissaires peu sourcilleux, il doit démêler les témoignages de chacun et déconstruire des scénarios fondés sur des a priori politiques. Un film emblématique du cinéma politique italien des années 70 : solide et carré.
"Étrange cinéaste, dans la richissime pépinière italienne, que Mauro Bolognini (1922-2001), dont l’œuvre reste largement méconnue du public français. Voici trois ans, on redécouvrait La Corruption (1963), film empesé qui opposait, autour d’un conflit moral, un père (Alain Cuny), grand éditeur mondain, à son fils (Jacques Perrin), aspirant à la prêtrise. La sortie, aujourd’hui, de Chronique d’un homicide (1972), inédit en France, reconduit ce thème du conflit entre générations à une époque, les années 1970, où il prend une tournure violente et radicale.
Le cadre proprement italien de cet antagonisme est saisissant. On se trouve au début des tristement célèbres années de plomb, avec leur lot de troubles politiques, d’attentats sanglants, de manipulation et de terreur généralisées de l’extrême gauche à l’extrême..."
Jacques Mandelbaum, Le Monde
"Étrange cinéaste, dans la richissime pépinière italienne, que Mauro Bolognini (1922-2001), dont l’œuvre reste largement méconnue du public français. Voici trois ans, on redécouvrait La Corruption (1963), film empesé qui opposait, autour d’un conflit moral, un père (Alain Cuny), grand éditeur mondain, à son fils (Jacques Perrin), aspirant à la prêtrise. La sortie, aujourd’hui, de Chronique d’un homicide (1972), inédit en France, reconduit ce thème du conflit entre générations à une époque, les années 1970, où il prend une tournure violente et radicale.
Le cadre proprement italien de cet antagonisme est saisissant. On se trouve au début des tristement célèbres années de plomb, avec leur lot de troubles politiques, d’attentats sanglants, de manipulation et de terreur généralisées de l’extrême gauche à l’extrême..."
Jacques Mandelbaum, Le Monde
Séances
Lundi 28/09 20:30*
Mercredi 30/09 18:30
Vendredi 2/10 18:30
Samedi 3/10 14:00
Lundi 5/10 18:30