3 films • Chine, 1980-85, 39 min, animation
École et Cinéma - 2ème Trimestre 2011/2012 - Premier film pour le cycle 1
École et Cinéma - 2ème Trimestre 2011/2012 - Premier film pour le cycle 1
LES TÊTARDS À LA RECHERCHE DE LEUR MAMAN
de Te Wei
Chine, 1960, 15 min, VF
Au fond d'un paisible étang viennent de naître des dizaines de petits têtards qui partent à la recherche de leur mère-grenouille. Chemin faisant, ils rencontrent successivement des poussins, des crevettes, des poissons d'or, un crabe, des tortues et même un poisson-chat un peu bougon. Au fur et à mesure, ils dressent enfin le portrait robot de leur maman : "Elle a de grands yeux, un ventre blanc et quatre pattes"... Mais eux constatent qu'ils ne se reconnaissent pas dans cette description. et pourtant "les enfants ressemblent à leurs parents" leur répète-t-on ! "Tel père, tel fils" (en chinois : "You qifu biyou qizi")
L'ÉPOUVANTAIL
de Hu Jinqing
Chine, 1985, 10 min,sans paroles
Un éleveur de poissons essaie de se protéger de la gourmandise de deux oiseaux effrontés et gloutons, qui pillent le fruit de son travail. Il construit un épouvantail dont se moquent éperdument les volatiles. Mais auront-ils le dernier mot ? Dans ce film, Hu Jinqing associe le style “fleurs et oiseaux” avec ses magnifiques glycines et la représentation des personnages du peuple sur des fonds bleu vert, rappelant ainsi la noble peinture sur soie des Tang (600-900 après J-C).
LES SINGES QUI VEULENT ATTRAPER LA LUNE
de Zhou Keqin
Chine, 1981, 10 min, sans paroles
Après avoir grimpé les uns sur les autres, des singes essaient d’attraper la lune, sans l’atteindre. C’est alors que l’un d’entre eux, voyant le reflet de l’astre de la nuit au fond d’un puits, persuade ses amis de la capturer à la surface de l’eau ! Zhou Keqin renouvelle la technique du papier découpé qui est en fait déchiré et dont les fibres imbibées de couleur donnent cet aspect incroyablement duveteux aux singes qui semblent couverts d’une épaisse fourrure. Un clin d’œil amusé aux ombres chinoises.
Formation cinéma, comprenant Contes Chinois ET Le Bal des Lucioles, assurées par Gildas Jaffrenou
> Module de formation 3 (priorité pour les enseignants inscrits au PAF - dans la limite des places disponibles pour les autres) : mercredi 11 janvier de 9h à 12h30 au Cinématographe (Nantes)
Note d'intention de Gildas Jaffrenou :
Qu'est-ce qui peut réunir dans un même programme des films d'animation chinois et lettons ? D'abord le talent des réalisateurs. Ensuite, la poésie des univers de chaque récit. Et enfin l'humour, qui reste le plus universel des langages. Pour le reste, cette séance est un vrai festival de diversité, tant thématique que technique. Du lavis animé (dont la technique est un secret chinois), aux animations en volumes des lettons (dignes héritiers du grand Starewitch), tous ces films ont été réalisé à la main, sans ordinateur, en image par image. Une merveilleuse occasion de découvrir la qualité de productions moins connues que celles d'Amérique ou du Japon...
de Te Wei
Chine, 1960, 15 min, VF
Au fond d'un paisible étang viennent de naître des dizaines de petits têtards qui partent à la recherche de leur mère-grenouille. Chemin faisant, ils rencontrent successivement des poussins, des crevettes, des poissons d'or, un crabe, des tortues et même un poisson-chat un peu bougon. Au fur et à mesure, ils dressent enfin le portrait robot de leur maman : "Elle a de grands yeux, un ventre blanc et quatre pattes"... Mais eux constatent qu'ils ne se reconnaissent pas dans cette description. et pourtant "les enfants ressemblent à leurs parents" leur répète-t-on ! "Tel père, tel fils" (en chinois : "You qifu biyou qizi")
L'ÉPOUVANTAIL
de Hu Jinqing
Chine, 1985, 10 min,sans paroles
Un éleveur de poissons essaie de se protéger de la gourmandise de deux oiseaux effrontés et gloutons, qui pillent le fruit de son travail. Il construit un épouvantail dont se moquent éperdument les volatiles. Mais auront-ils le dernier mot ? Dans ce film, Hu Jinqing associe le style “fleurs et oiseaux” avec ses magnifiques glycines et la représentation des personnages du peuple sur des fonds bleu vert, rappelant ainsi la noble peinture sur soie des Tang (600-900 après J-C).
LES SINGES QUI VEULENT ATTRAPER LA LUNE
de Zhou Keqin
Chine, 1981, 10 min, sans paroles
Après avoir grimpé les uns sur les autres, des singes essaient d’attraper la lune, sans l’atteindre. C’est alors que l’un d’entre eux, voyant le reflet de l’astre de la nuit au fond d’un puits, persuade ses amis de la capturer à la surface de l’eau ! Zhou Keqin renouvelle la technique du papier découpé qui est en fait déchiré et dont les fibres imbibées de couleur donnent cet aspect incroyablement duveteux aux singes qui semblent couverts d’une épaisse fourrure. Un clin d’œil amusé aux ombres chinoises.
Formation cinéma, comprenant Contes Chinois ET Le Bal des Lucioles, assurées par Gildas Jaffrenou
> Module de formation 3 (priorité pour les enseignants inscrits au PAF - dans la limite des places disponibles pour les autres) : mercredi 11 janvier de 9h à 12h30 au Cinématographe (Nantes)
Note d'intention de Gildas Jaffrenou :
Qu'est-ce qui peut réunir dans un même programme des films d'animation chinois et lettons ? D'abord le talent des réalisateurs. Ensuite, la poésie des univers de chaque récit. Et enfin l'humour, qui reste le plus universel des langages. Pour le reste, cette séance est un vrai festival de diversité, tant thématique que technique. Du lavis animé (dont la technique est un secret chinois), aux animations en volumes des lettons (dignes héritiers du grand Starewitch), tous ces films ont été réalisé à la main, sans ordinateur, en image par image. Une merveilleuse occasion de découvrir la qualité de productions moins connues que celles d'Amérique ou du Japon...