PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2006
France, 1987, 1h35
Avec Bruno Cremer, François Négret, Vincent Gasperitsch, Fabienne Babe, Lisa Hérédia, Fejria Deliba
Avec Bruno Cremer, François Négret, Vincent Gasperitsch, Fabienne Babe, Lisa Hérédia, Fejria Deliba
Un adolescent livré à lui-même s’attache au caïd de son lycée qui l’initie à la violence des rues. Eloge de la noblesse du grotesque, Brisseau met en scène la bouffonnerie tragique d’un monde désenchanté.
« À la vue des cités dortoirs de la région parisienne, ceux qui ont la fibre mystique ne peuvent que songer à des terres que les dieux ont abandonnées aux hommes. Jean-Claude Brisseau connaît ces lieux comme sa poche car son travail l’y a longtemps retenu. Il croit qu’en dépit des apparences, d’étranges forces agissent dans les profondeurs et apparaissent parfois à des enfants qui ont soif de consolation. (…) De bruit et de fureur décrit, comme les œuvres de Georges Bernanos ou de Léon Bloy, le combat entre le bien et le mal. Si Jean-Claude Brisseau a situé son film dans ce qu’on appelle une banlieue dure, ce n’est pas pour en faire une peinture d’un réalisme implacable mais, au contraire, pour affirmer, à sa façon véhémente, que le sacré est partout et qu’il n’est pas d’enfant démoniaque qui ne puisse, à la faveur d’un choc, découvrir la compassion. »
Joshka Schidlow, Télérama
« À la vue des cités dortoirs de la région parisienne, ceux qui ont la fibre mystique ne peuvent que songer à des terres que les dieux ont abandonnées aux hommes. Jean-Claude Brisseau connaît ces lieux comme sa poche car son travail l’y a longtemps retenu. Il croit qu’en dépit des apparences, d’étranges forces agissent dans les profondeurs et apparaissent parfois à des enfants qui ont soif de consolation. (…) De bruit et de fureur décrit, comme les œuvres de Georges Bernanos ou de Léon Bloy, le combat entre le bien et le mal. Si Jean-Claude Brisseau a situé son film dans ce qu’on appelle une banlieue dure, ce n’est pas pour en faire une peinture d’un réalisme implacable mais, au contraire, pour affirmer, à sa façon véhémente, que le sacré est partout et qu’il n’est pas d’enfant démoniaque qui ne puisse, à la faveur d’un choc, découvrir la compassion. »
Joshka Schidlow, Télérama
SEANCES
Jeudi 14 décembre à 18h30
Vendredi 15 décembre à 21h
Samedi 16 décembre à 16h30
Dimanche 17 décembre à 21h
Vendredi 15 décembre à 21h
Samedi 16 décembre à 16h30
Dimanche 17 décembre à 21h