PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2008
USA, 1998, 1h13, VOSTF, documentaire
Dutch Harbor est un port qui se situe sur l'île d'Unalaska qui fait partie de l'archipel Aléoutien situé à l'Ouest de l'Alaska... Un documentaire poétique aux images impressionnistes, envoûtant. À la fois poème au ton méditatif sur un endroit d'une beauté sauvage et effrayante, et documentaire prosaïque sur la vie et les sentiments d'une population qui occupe cet avant-poste américain.
Musique originale de THE BOXHEAD ENSEMBLE - direction musicale Michael S. Krassner
THE BOXHEAD ENSEMBLE est composé de:
Will Oldham (Palace), Jim O'Rourke (Sonic Youth), Doug McCombs (Tortoise), Rick Rizzo (Eleven Dream Day), Michael Krassner (Gastr del Sol), Dave Pakovic, Joe Ferguson, Charles Kim, David Grubbs, Ken Vandermark
« Nous mourrions tous les deux d'envie de faire quelque chose par nous-mêmes parce que nous avions travaillé trop longtemps pour les autres et enfin le fait que, étant entourés par tant de cinéastes, nous nous sommes dit que si ces gens le pouvaient, nous le pouvions probablement aussi. Etre entourés de tant de réalisateurs a en quelque sorte démystifié le processus.
(…) [Michael Krassner, le compositeur] eut alors cette idée de réunir un groupe de musiciens pour improviser une musique, sur le modèle du tournage du film, qui d'une certaine façon avait été improvisé. (…)La musique a permis une évolution incroyable, quelque chose que nous n'aurions pu concevoir au commencement. Michael Krassner a vraiment fait preuve d'une grande prévoyance dans sa façon de chercher comment combiner ces différentes personnalités musicales et textures pour parvenir au résultat désiré. »
Braden King, propos recueillis par le magazine Wiselephant, www.eddistribution.com
« Ce film, c’est un conte effrayant filmé en lo-fi, en noir et blanc à gros flocons qui résume bien ce monde sans couleurs, sans saisons, sans raison. Et portant, de ce fratas de glaces et ces hommes taillés au burin, Laura Moya et Barden King ont ramené un film poétique et psychédélique, où la lenteur inquiétante des gestes et la terrifiante horizontalité des propos entraînent dans un vertigineux trop contemplatif. »
JD Beauvallet, « Dutch Harbor », Les Inrockuptibles n° 521, du 23 au 29 novembre 2005.
« Le parti pris était périlleux, il aurait pu sombrer dans l’affectation ou obscurcir la réalité que les cinéastes (tous deux venus d’une école de cinéma de Chicago) voulaient montrer. Mais, tout de suite, l’image en noir et blanc de cette mer hostile qui entoure un paysage blanc de neige se met en harmonie avec les souvenirs qui s’égrènent sur la bande-son, ponctuée d’une musique très sobre due à un orchestre, The Boxhead Ensemble, qui réunit quelques-uns des meilleurs musiciens de la scène de Chicago (Wil Oldham, des membres du groupe Tortoise). »
Thomas Sotinel, « “Dutch Harbor, là où la mer vient s’éteindre” : Au bord de l’Alaska, ou la nostalgie du crabe », Le Monde, le 23 novembre 2005.
Musique originale de THE BOXHEAD ENSEMBLE - direction musicale Michael S. Krassner
THE BOXHEAD ENSEMBLE est composé de:
Will Oldham (Palace), Jim O'Rourke (Sonic Youth), Doug McCombs (Tortoise), Rick Rizzo (Eleven Dream Day), Michael Krassner (Gastr del Sol), Dave Pakovic, Joe Ferguson, Charles Kim, David Grubbs, Ken Vandermark
« Nous mourrions tous les deux d'envie de faire quelque chose par nous-mêmes parce que nous avions travaillé trop longtemps pour les autres et enfin le fait que, étant entourés par tant de cinéastes, nous nous sommes dit que si ces gens le pouvaient, nous le pouvions probablement aussi. Etre entourés de tant de réalisateurs a en quelque sorte démystifié le processus.
(…) [Michael Krassner, le compositeur] eut alors cette idée de réunir un groupe de musiciens pour improviser une musique, sur le modèle du tournage du film, qui d'une certaine façon avait été improvisé. (…)La musique a permis une évolution incroyable, quelque chose que nous n'aurions pu concevoir au commencement. Michael Krassner a vraiment fait preuve d'une grande prévoyance dans sa façon de chercher comment combiner ces différentes personnalités musicales et textures pour parvenir au résultat désiré. »
Braden King, propos recueillis par le magazine Wiselephant, www.eddistribution.com
« Ce film, c’est un conte effrayant filmé en lo-fi, en noir et blanc à gros flocons qui résume bien ce monde sans couleurs, sans saisons, sans raison. Et portant, de ce fratas de glaces et ces hommes taillés au burin, Laura Moya et Barden King ont ramené un film poétique et psychédélique, où la lenteur inquiétante des gestes et la terrifiante horizontalité des propos entraînent dans un vertigineux trop contemplatif. »
JD Beauvallet, « Dutch Harbor », Les Inrockuptibles n° 521, du 23 au 29 novembre 2005.
« Le parti pris était périlleux, il aurait pu sombrer dans l’affectation ou obscurcir la réalité que les cinéastes (tous deux venus d’une école de cinéma de Chicago) voulaient montrer. Mais, tout de suite, l’image en noir et blanc de cette mer hostile qui entoure un paysage blanc de neige se met en harmonie avec les souvenirs qui s’égrènent sur la bande-son, ponctuée d’une musique très sobre due à un orchestre, The Boxhead Ensemble, qui réunit quelques-uns des meilleurs musiciens de la scène de Chicago (Wil Oldham, des membres du groupe Tortoise). »
Thomas Sotinel, « “Dutch Harbor, là où la mer vient s’éteindre” : Au bord de l’Alaska, ou la nostalgie du crabe », Le Monde, le 23 novembre 2005.
SEANCES
Mercredi 25 juin à 19h
Vendredi 27 juin à 22h
Vendredi 27 juin à 22h