CINÉMA D'HIER ET D'AUJOURD'HUI • AVRIL 2013
GB, 1965, 2h08, VOSTF
avec Julie Christie, Dirk bogarde, Laurence Harvey, Roland Curram, José Luis de Vilallonga
RÉÉDITION
avec Julie Christie, Dirk bogarde, Laurence Harvey, Roland Curram, José Luis de Vilallonga
RÉÉDITION
Diane est une "enfant gâtée", consciente de sa beauté. Jeune, elle épouse un candide jeune homme, un échec. Lancée par un reporter de radio, elle devient mannequin. Elle quitte cet amant pour un bel homme d'affaires, qu'elle abandonne pour un bel italien. Mais peu à peu elle prend conscience du monde artificiel dans lequel elle vit... Les images sont soignées et souvent très belles. Moins classique que chez Losey, le style est visiblement marqué par la nouvelle vague britannique. À chaque instant Schlesinger contrôle de très près ce qu’il fait et travaille sur l'épure.
“Auréolé de trois Oscars dont celui de la meilleure actrice pour Julie Christie, Darling est le film qui permit à John Schlesinger de mettre un pied à Hollywood. Il n’y mettra les deux qu’après avoir tourné Loin de la foule déchaînée en 1967. Avec ce portrait d’une jeune arriviste inconséquente devenue femme du monde, le réalisateur laisse éclater toute sa spontanéité et son ironie.
Ce qui séduit davantage dans Darling, c’est la cocasserie de certaines scènes rondement menées que John Schlesinger juxtapose toutefois de manière inégale. Une improbable fête parisienne flirte avec l’orgie psychédélique typiquement sixties où chacun joue à incarner un autre pour dire des vérités par forcément bonnes à entendre. C’est cette modernité-là qui sied davantage à Darling, plutôt que les élucubrations d’une petite fille un peu trop gâtée qui finit par se rendre compte trop tardivement que son rêve de petite fille était en fait un cadeau empoisonné.“
Clément Graminiès, Critikat.com
“Auréolé de trois Oscars dont celui de la meilleure actrice pour Julie Christie, Darling est le film qui permit à John Schlesinger de mettre un pied à Hollywood. Il n’y mettra les deux qu’après avoir tourné Loin de la foule déchaînée en 1967. Avec ce portrait d’une jeune arriviste inconséquente devenue femme du monde, le réalisateur laisse éclater toute sa spontanéité et son ironie.
Ce qui séduit davantage dans Darling, c’est la cocasserie de certaines scènes rondement menées que John Schlesinger juxtapose toutefois de manière inégale. Une improbable fête parisienne flirte avec l’orgie psychédélique typiquement sixties où chacun joue à incarner un autre pour dire des vérités par forcément bonnes à entendre. C’est cette modernité-là qui sied davantage à Darling, plutôt que les élucubrations d’une petite fille un peu trop gâtée qui finit par se rendre compte trop tardivement que son rêve de petite fille était en fait un cadeau empoisonné.“
Clément Graminiès, Critikat.com
Séances
Mercredi 17 avril 2013 à 18h
Lundi 22 avril 2013 à 21h
Vendredi 26 avril 2013 à 21h
Lundi 22 avril 2013 à 21h
Vendredi 26 avril 2013 à 21h