RÉTROSPECTIVE VILMOS ZSIGMOND - JANVIER 2017
USA, 1972, 1h50, VOSTF
avec Jon Voight, Burt Reynolds, Ned Beatty
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avec Jon Voight, Burt Reynolds, Ned Beatty
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sur le tournage de Délivrance
Adapté du roman homonyme de James Dickey, Délivrance raconte l’épopée de quatre citadins américains, venus descendre, le temps d’un week-end entre copains, une rivière sauvage de Georgie qui va bientôt disparaître à cause de la construction d’un barrage. Mais ce qui devait constituer un dernier hommage à la nature sauvage et indomptée, bientôt défigurée par l’homme, va rapidement tourner au cauchemar...
"John Boorman a été le premier à m'appeler après John Mccabe. Il sentait que je pourrais faire Délivrancei[, même si le style devait être complètement différent. Le challenge était avant tout physique : il fallait filmer dans les rapides, avoir l'impression d'être dans l'eau, parfois les lentilles devaient même quasiment être sous l'eau. J'ai compris qu'en utilisant des longues focales on aurait cette sensation. On a fait des tests très en amont du tournage. les longues focales permettaient de capter la vitessse des rapides, c'est quelque chose de très difficile à rendre [...] Il y avait une nuit américaine impressionnante dans ]iDuel dans le pacifique de Boorman et j'ai repris l'idée. Mais différemment : j'ai décidé de transformer optiquement le ciel bleu en ciel blanc et d'inverser seulement les blancs en noirs, y compris ceux de la chute d'eau. Ça donne quelque chose de très étrange. Seuls les blancs sont inversés. Il aurait été impossible d'éclairer la nuit un tel décor, avec les chutes au fond, dans un format aussi large." Vilmos Zsigmond, Les Cahiers du cinéma, n°702 - Dossier De la Lumière - À la rencontre des chefs opérateurs
"John Boorman a été le premier à m'appeler après John Mccabe. Il sentait que je pourrais faire Délivrancei[, même si le style devait être complètement différent. Le challenge était avant tout physique : il fallait filmer dans les rapides, avoir l'impression d'être dans l'eau, parfois les lentilles devaient même quasiment être sous l'eau. J'ai compris qu'en utilisant des longues focales on aurait cette sensation. On a fait des tests très en amont du tournage. les longues focales permettaient de capter la vitessse des rapides, c'est quelque chose de très difficile à rendre [...] Il y avait une nuit américaine impressionnante dans ]iDuel dans le pacifique de Boorman et j'ai repris l'idée. Mais différemment : j'ai décidé de transformer optiquement le ciel bleu en ciel blanc et d'inverser seulement les blancs en noirs, y compris ceux de la chute d'eau. Ça donne quelque chose de très étrange. Seuls les blancs sont inversés. Il aurait été impossible d'éclairer la nuit un tel décor, avec les chutes au fond, dans un format aussi large." Vilmos Zsigmond, Les Cahiers du cinéma, n°702 - Dossier De la Lumière - À la rencontre des chefs opérateurs
Séances
mercredi 04/01 20:30 - - dimanche 08/01 15:45 - - samedi 14/01 14:45
• dimanche 8 janvier • 15:45 • Séance présentée par Pierre Filmon, réalisateur de Close Encounters with Vilmos Zsigmond, Pierre-William Glenn, directeur de la photographie et Marc Olry, Lost Films distribution
• dimanche 8 janvier • 15:45 • Séance présentée par Pierre Filmon, réalisateur de Close Encounters with Vilmos Zsigmond, Pierre-William Glenn, directeur de la photographie et Marc Olry, Lost Films distribution
