PROGRAMMATION NOVEMBRE 2008
Japon, 1969, 3h05, VOSTF
Avec Toshiyuki Hosokawa, Mariko Okada, Yoko Kusonoki, Etshushi Takahashi
Avec Toshiyuki Hosokawa, Mariko Okada, Yoko Kusonoki, Etshushi Takahashi
Le destin complexe de Sakae Osugi, anarchiste du début du siècle, et de Noe Ito, une de ses maîtresses qu'il épousera, vu par un couple d'étudiants modernes qui cherchent à redonner un sens à ses théories politiques radicales.
« Techniquement, le film est un puzzle où le présent court après le passé, où des héroïnes inventées (Eiko) parviennent, à force de volonté, à croiser brièvement des personnages historiques (Noe Itô). Tout du long, le lyrisme côtoie la théâtralité et l'exacerbation des sentiments, l'épure la plus pure. Pas facile, donc, d'entrer dans le film. Difficile, en revanche, de s'en détacher, dès lors qu'on se laisse apprivoiser par l'intelligence du propos et la virtuosité de la forme. »
Pierre Murat, Télérama
« (...) Eros + Massacre développe une idée pour le moins iconoclaste de l’histoire, au diapason de la sensibilité de son réalisateur, l’un des plus singuliers de la Nouvelle Vague Japonaise. En tournant rapidement le dos à la description historique pure pour la replacer dans le contexte de l’idéalisation de ces figures par des jeunes des années 1960, Yoshida préfigure le travail du collectif de L’Allemagne en Automne, et partage avec ce film collectif sa propension à la réflexion sur le rapport à l’image. (...) L’impératif de la souffrance pour être libre imprègne le discours du réalisateur, qui donne dans Eros + Massacre, non pas un film somme de la Nouvelle Vague Japonaise, ni même un film compendium de sa carrière si diversifiée, mais véritablement un exercice de style d’une impressionnante rigueur autour de l’idée des nécessités et des rapports entre la liberté d’être et la liberté de créer. »
Vincent Avenel, « Nouvelle Bible », www.critikat.com
« Techniquement, le film est un puzzle où le présent court après le passé, où des héroïnes inventées (Eiko) parviennent, à force de volonté, à croiser brièvement des personnages historiques (Noe Itô). Tout du long, le lyrisme côtoie la théâtralité et l'exacerbation des sentiments, l'épure la plus pure. Pas facile, donc, d'entrer dans le film. Difficile, en revanche, de s'en détacher, dès lors qu'on se laisse apprivoiser par l'intelligence du propos et la virtuosité de la forme. »
Pierre Murat, Télérama
« (...) Eros + Massacre développe une idée pour le moins iconoclaste de l’histoire, au diapason de la sensibilité de son réalisateur, l’un des plus singuliers de la Nouvelle Vague Japonaise. En tournant rapidement le dos à la description historique pure pour la replacer dans le contexte de l’idéalisation de ces figures par des jeunes des années 1960, Yoshida préfigure le travail du collectif de L’Allemagne en Automne, et partage avec ce film collectif sa propension à la réflexion sur le rapport à l’image. (...) L’impératif de la souffrance pour être libre imprègne le discours du réalisateur, qui donne dans Eros + Massacre, non pas un film somme de la Nouvelle Vague Japonaise, ni même un film compendium de sa carrière si diversifiée, mais véritablement un exercice de style d’une impressionnante rigueur autour de l’idée des nécessités et des rapports entre la liberté d’être et la liberté de créer. »
Vincent Avenel, « Nouvelle Bible », www.critikat.com
SEANCES
Jeudi 6 novembre à 20h30
Dimanche 9 novembre à 18h
Lundi 10 novembre à 21h
Dimanche 9 novembre à 18h
Lundi 10 novembre à 21h