PROGRAMMATION AVRIL 2011
Italie, 1965, 2h10, VOSTF
avec Clint Eastwood, Lee Van Cleef
avec Clint Eastwood, Lee Van Cleef
Deux chasseurs de prime concurrents, décident finalement de faire équipe. Deuxième film de la « trilogie des dollars » de Sergio Leone. Ce récit tout en images de Clint Easwood dit qu’une mythologie est en marche, jusque dans ses fétiches : cigarillos et poncho sont presque aussi célèbres que la canne et les godasses de Charlot...
« Leone, cinéaste à la solitude volontaire, a su enthousiasmer et fasciner les publics du monde entier avec des films à la construction de plus en plus insensée, quasi expérimentale. Quelques grands inventeurs l'avaient fait avant lui (Eisenstein, Chaplin, Hitchcock), mais Leone fut en revanche le dernier à y parvenir. Il était d'ailleurs le premier à connaître la dimension funèbre de son cinéma.(…) Et pour quelques dollars de plus (1965) est le deuxième film de la "trilogie des dollars" tournée avec Eastwood. Après le coup d'éclat de Pour une poignée de dollars, petit western européen anonyme transformé en triomphe mondial, Et pour quelques dollars de plus constitue la véritable fondation de l'édifice léonien, avec pour la première fois l'introduction d'une figure narrative récurrente: le flash-back traumatique que le metteur en scène dilue dans un scénario volontairement opaque, éclairant ainsi progressivement les motivations obscures des protagonistes, jusqu'à la révélation finale. Ce procédé sera repris dans Il était une fois dans l'Ouest et Il était une fois la révolution. En associant le personnage solitaire incarné par Eastwood à un chasseur de primes (Lee Van Cleef), Leone ouvre avec Et pour quelques dollars de plus une perspective essentielle dans son œuvre : l'amitié virile, toujours accompagnée, plus ou moins implicitement, de rivalité. Le couple Eastwood-Van Cleef est l'embryon de cette amitié, encore au seuil de l'avouable, et qui se dissimule en estime professionnelle. »
Olivier Père, Les Inrockuptibles
« Leone, cinéaste à la solitude volontaire, a su enthousiasmer et fasciner les publics du monde entier avec des films à la construction de plus en plus insensée, quasi expérimentale. Quelques grands inventeurs l'avaient fait avant lui (Eisenstein, Chaplin, Hitchcock), mais Leone fut en revanche le dernier à y parvenir. Il était d'ailleurs le premier à connaître la dimension funèbre de son cinéma.(…) Et pour quelques dollars de plus (1965) est le deuxième film de la "trilogie des dollars" tournée avec Eastwood. Après le coup d'éclat de Pour une poignée de dollars, petit western européen anonyme transformé en triomphe mondial, Et pour quelques dollars de plus constitue la véritable fondation de l'édifice léonien, avec pour la première fois l'introduction d'une figure narrative récurrente: le flash-back traumatique que le metteur en scène dilue dans un scénario volontairement opaque, éclairant ainsi progressivement les motivations obscures des protagonistes, jusqu'à la révélation finale. Ce procédé sera repris dans Il était une fois dans l'Ouest et Il était une fois la révolution. En associant le personnage solitaire incarné par Eastwood à un chasseur de primes (Lee Van Cleef), Leone ouvre avec Et pour quelques dollars de plus une perspective essentielle dans son œuvre : l'amitié virile, toujours accompagnée, plus ou moins implicitement, de rivalité. Le couple Eastwood-Van Cleef est l'embryon de cette amitié, encore au seuil de l'avouable, et qui se dissimule en estime professionnelle. »
Olivier Père, Les Inrockuptibles
Séances
mercredi 27 avril à 18h15
samedi 30 avril à 21h
lundi 2 mai à 18h30
samedi 30 avril à 21h
lundi 2 mai à 18h30