PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2004
France, 1994, 1h20
avec Patrick Dell’Isola, Anne-Cécile Crapie, Stéphane Ferrara, François Dyrek
avec Patrick Dell’Isola, Anne-Cécile Crapie, Stéphane Ferrara, François Dyrek
La banlieue est le poumon de Paris. Si chaque matin des milliers de travailleurs quittent la banlieue vers la capitale, il existe une fraction de la population banlieusarde qui refuse ce schéma.
Pierre Céphas est de ceux-là. Quotidiennement, il est confronté aux forces de l’ordre, au milieu du travail et à l’omniprésence de petits chefs. Pour oublier cet univers aussi violent que dangereux, il se ressource au sein de sa famille et au contact de quelques amis. Personnage réaliste, il est tout à fait conscient de sa condition sociale.
« Même décor, même noir et blanc, même rage : ce premier film d’un chômeur en colère de 26 ans a été comparé à La Haine. Le ton, pourtant, est différent, loin du procédé narratif traditionnel. Avec son budget dérisoire, Jean-François Richet procède par collage d’instantanés, de scènes quasi documentaires, filmées en dix jours dans un univers de tours en béton… souvent avec la police aux trousses ! Cette rapidité donne au film son énergie, son côté brûlot anticapitaliste. Pierre, tourneur au chômage, cite Marx et Lénine, sa chambre est décorée d’affiches soviétiques. Dès la première scène, des jeunes crient haut et fort : « Rien ne change sans la révolution ! » Tension permanente, comme dans cette séquence où Patrick Dell’Isola (coauteur, et remarquable Pierre) tient tête à deux policiers de mauvaise foi. » Bernard Génin (Télérama)
Pierre Céphas est de ceux-là. Quotidiennement, il est confronté aux forces de l’ordre, au milieu du travail et à l’omniprésence de petits chefs. Pour oublier cet univers aussi violent que dangereux, il se ressource au sein de sa famille et au contact de quelques amis. Personnage réaliste, il est tout à fait conscient de sa condition sociale.
« Même décor, même noir et blanc, même rage : ce premier film d’un chômeur en colère de 26 ans a été comparé à La Haine. Le ton, pourtant, est différent, loin du procédé narratif traditionnel. Avec son budget dérisoire, Jean-François Richet procède par collage d’instantanés, de scènes quasi documentaires, filmées en dix jours dans un univers de tours en béton… souvent avec la police aux trousses ! Cette rapidité donne au film son énergie, son côté brûlot anticapitaliste. Pierre, tourneur au chômage, cite Marx et Lénine, sa chambre est décorée d’affiches soviétiques. Dès la première scène, des jeunes crient haut et fort : « Rien ne change sans la révolution ! » Tension permanente, comme dans cette séquence où Patrick Dell’Isola (coauteur, et remarquable Pierre) tient tête à deux policiers de mauvaise foi. » Bernard Génin (Télérama)
SEANCES
MERCREDI 9 A 18H30
SAMEDI 12 A 16H30
DIMANCHE 13 A 20H30
SAMEDI 12 A 16H30
DIMANCHE 13 A 20H30