RÉTROSPECTIVE FASSBINDER • AVRIL-MAI 2018
Allemagne, 1974, 2h20, VOSTF
avec Hanna Schygulla, Wolfgang Schenck, Ulli Lommel, Karlheinz Böhm
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Hanna Schygulla, Wolfgang Schenck, Ulli Lommel, Karlheinz Böhm
NUM • VERSION RESTAURÉE
À la fin du XIXème siècle, dans une petite ville de la Baltique, une jeune femme de dix sept ans épouse un homme vingt ans plus âgé qu’elle. Elle se sent seule... Adaptant un roman d’un des plus grands romanciers allemands, Fontane, Fassbinder, tout en concentrant l’action, fait preuve d’une très grande fidélité à son esprit. Il s’attache en particulier à rendre avec précaution tous les aspects des personnages et à en respecter les nuances, comme dans le roman. Il rend remarquablement l’atmosphère d’une époque et utilise avec bonheur toutes les possibilités du noir et blanc et de ses tonalités intermédiaires. Ses liaisons par le blanc de la page blanche sont une trouvaille. Le tournage de ce film fut un de ceux qui lui prit le plus de temps.
"L'image est d'un noir et blanc extraordinaire. La mise en scène d'une rigueur absolue. Fassbinder joue sur les "fondus au blanc" (il y en a 105 : quelqu'un les a comptés !) qui rythment des séquences apparemment glacées dont certaines, souvent, s'embrasent. Voici un film superbe et méconnu." Pierre Murat, Télérama (août 1985)
"Ce film n'est pas un film sur les femmes, mais un film sur Theodor Fontane, sur l'attitude d'un écrivain par rapport à la société. Il m'importe que l'on ne perçoive pas le film comme d'autres films, qui font réagir le coeur ou l'humeur, mais c'est une tentative de faire un film rien que pour la tête. Chacun devrait avoir la possibilité et la liberté de faire ce film sien lorsqu'il le voit. Et cela ne marche, à mon avis, que grâce à une simple distanciation : à travers les miroirs, à travers les éblouissements et, aussi, grâce au jeu sans émotion des acteurs." R.W. Fassbinder (1974)
"L'image est d'un noir et blanc extraordinaire. La mise en scène d'une rigueur absolue. Fassbinder joue sur les "fondus au blanc" (il y en a 105 : quelqu'un les a comptés !) qui rythment des séquences apparemment glacées dont certaines, souvent, s'embrasent. Voici un film superbe et méconnu." Pierre Murat, Télérama (août 1985)
"Ce film n'est pas un film sur les femmes, mais un film sur Theodor Fontane, sur l'attitude d'un écrivain par rapport à la société. Il m'importe que l'on ne perçoive pas le film comme d'autres films, qui font réagir le coeur ou l'humeur, mais c'est une tentative de faire un film rien que pour la tête. Chacun devrait avoir la possibilité et la liberté de faire ce film sien lorsqu'il le voit. Et cela ne marche, à mon avis, que grâce à une simple distanciation : à travers les miroirs, à travers les éblouissements et, aussi, grâce au jeu sans émotion des acteurs." R.W. Fassbinder (1974)
Séances • Mai 2018
- - lundi 7/05 15:45 - - dimanche 13/05 15:45- - jeudi 17/05 20:30