LA SÉANCE DES CINÉ SUP' • MAI 2018
France, Suisse, Portugal, 2008, 2h35, VOSTF
avec Mario Ventura Medina, Vanda Duarte
avec Mario Ventura Medina, Vanda Duarte
Ventura, ouvrier cap-verdien de la banlieue de Lisbonne se sent perdu entre son ancien quartier en démolition et son nouveau logement dans un HLM juste achevé. Il va proposer aux jeunes désœuvrés qu'il rencontre de devenir ses propres enfants... Après Dans la chambre de Vanda, Costa retourne dans le quartier de Fontainhas pour y filmer, entre documentaire et recherche esthétique, cette tentative de recréer les liens d'une communauté passée au rouleau compresseur du monde contemporain.
"La langue anglaise a un mot pour nommer les oeuvres de cette importance : "milestone". Le français dirait faiblement "borne, jalon". Un monument, du haut duquel la vue se dégage sur le chemin parcouru et sur celui qui s'ouvre. En avant, jeunesse est de ces rares films qui donnent la mesure de ce que peut le cinéma, à un moment donné de son histoire esthétique et de son évolution technique. (...) Il y a de la magie alchimique dans cette transmutation de la matière brute du quartier de Fontainhas en un écheveau narratif halluciné, au bord du fantastique, d'une splendeur plastique qui fixe un nouvel étalon à l'image vidéo. Il y a surtout du travail : un an et demi de tournage, 350 heures de rushes, jusqu'à une trentaine de prises par plan. Avec pour tout matériel une mini-DV, neuf miroirs et aucune lumière artificielle." Cyril Neyrat, Les Cahiers du cinéma (février 2008)
"La langue anglaise a un mot pour nommer les oeuvres de cette importance : "milestone". Le français dirait faiblement "borne, jalon". Un monument, du haut duquel la vue se dégage sur le chemin parcouru et sur celui qui s'ouvre. En avant, jeunesse est de ces rares films qui donnent la mesure de ce que peut le cinéma, à un moment donné de son histoire esthétique et de son évolution technique. (...) Il y a de la magie alchimique dans cette transmutation de la matière brute du quartier de Fontainhas en un écheveau narratif halluciné, au bord du fantastique, d'une splendeur plastique qui fixe un nouvel étalon à l'image vidéo. Il y a surtout du travail : un an et demi de tournage, 350 heures de rushes, jusqu'à une trentaine de prises par plan. Avec pour tout matériel une mini-DV, neuf miroirs et aucune lumière artificielle." Cyril Neyrat, Les Cahiers du cinéma (février 2008)
Séance unique • Mai 2018
- - mardi 29/05 20:30