CINÉMA D’HIER ET D’AUJOURD’HUI • JANVIER - FÉVRIER 2012
Corée du Sud, 2006, 1h50, VOSTF
avec Kil-Kang Ahn, Kum Sun-jai
SORTIE NATIONALE
avec Kil-Kang Ahn, Kum Sun-jai
SORTIE NATIONALE
Kim, cinéaste, reçoit un coup de téléphone de son cousin Il-kyu, dont les parents ont été séparés durant la guerre de Corée. Ces derniers ont l’intention de se retrouver en Chine et Il-kyu veut que Kim accompagne sa mère. Alors qu’il se dirige vers son village natal, Kim remarque une jeune femme qu'il va rencontrer à nouveau par hasard... Une œuvre sur l'errance, reflet des questionnements d'une Corée divisée et en quête d'identité.
"Remarqué pour La Petite Fille de la terre noire (2007), le réalisateur coréen Jeon Soo-il livre ici un film à la beauté étrange et inquiétante. (...) Les scènes de beuverie, la relation avec la jeune femme, la profession du personnage font d'abord penser au cinéma de Hong Sangsoo, compatriote de Jeon Soo-il. Mais, rapidement, on voit qu'il s'agit d'autre chose. Parce que les personnages parlent beaucoup moins. Parce que la tonalité est bien plus sombre aussi. Ce qui est en jeu ici est de l'ordre de la désolation. Un désarroi violent lié bien sûr aux déchirements causés par la partition du pays, avec lesquels se conjuguent les effets d'un système capitaliste qui tourne à vide. Mais le propos est plus profond. A travers les quêtes inabouties de ses personnages, le cinéaste livre une méditation poignante sur la perte, la disparition, la solitude."
Isabelle Regnier, Le Monde
"Remarqué pour La Petite Fille de la terre noire (2007), le réalisateur coréen Jeon Soo-il livre ici un film à la beauté étrange et inquiétante. (...) Les scènes de beuverie, la relation avec la jeune femme, la profession du personnage font d'abord penser au cinéma de Hong Sangsoo, compatriote de Jeon Soo-il. Mais, rapidement, on voit qu'il s'agit d'autre chose. Parce que les personnages parlent beaucoup moins. Parce que la tonalité est bien plus sombre aussi. Ce qui est en jeu ici est de l'ordre de la désolation. Un désarroi violent lié bien sûr aux déchirements causés par la partition du pays, avec lesquels se conjuguent les effets d'un système capitaliste qui tourne à vide. Mais le propos est plus profond. A travers les quêtes inabouties de ses personnages, le cinéaste livre une méditation poignante sur la perte, la disparition, la solitude."
Isabelle Regnier, Le Monde
Séances
Vendredi 27 janvier 2012 à 20:45
Dimanche 29 janvier 2012 à 14:15
Jeudi 2 février 2012 à 18:30
Dimanche 5 février 2012 à 16:30
Dimanche 29 janvier 2012 à 14:15
Jeudi 2 février 2012 à 18:30
Dimanche 5 février 2012 à 16:30