PROGRAMMATION MAI 2011
Italie, 1971, 2h08, VOSTF
avec Peter Gonzales, Anna Magnani
avec Peter Gonzales, Anna Magnani
Évocation de Rome qui commence par les souvenirs d'un petit provincial... C'est le portrait de Roma qui se dresse, la "ville éternelle", à travers diverses époques, en mêlant documentaires et fantasmagories. Fellini passe sans effort et sans transition de la nostalgie à la satire, de la truculence au lyrisme ou à l'insolite.
« Une ville est semblable à un être humain, on peut probablement la définir de mille façons différentes. Certaines villes sont des hommes, d’autres des femmes. Rome est une femme splendide, c’est une multitude de femmes. (…) J’ai tenu à tourner Roma sous la forme d’une succession d’épisodes pouvant être vus séparément. Ce système peut sembler extravagant, mais il s’est avéré plus adéquat. Quand on a des souvenirs, on les matérialise en vrac sur la pellicule. Puis, au montage, on prend un certain recul qui permet de trier, de choisir, d’organiser ses idées de façon à s’exprimer dans un langage frappant et universel. Pour prendre une métaphore de pure optique, il faut reculer et chaque fois accommoder son cristallin si l’on veut avoir un rapport cohérent et harmonieux entre les images. Voilà où réside la force et l’impact de Roma. »
Federico Fellini
Comme La Dolce Vita, Satyricon et, plus tard, Casanova, Fellini Roma se présente comme une fresque monumentale, à la fois reportage historico-poétique et évocation intemporelle de fantasmes personnels. Mais la fiction prend le pas sur la réalité. Ainsi, la scène tournée sur le boulevard périphérique a été totalement reconstituée en studio : 500 mètres d'asphalte, des centaines de voitures, la nuit, la pluie, le feu. Une création monstre.
« Une ville est semblable à un être humain, on peut probablement la définir de mille façons différentes. Certaines villes sont des hommes, d’autres des femmes. Rome est une femme splendide, c’est une multitude de femmes. (…) J’ai tenu à tourner Roma sous la forme d’une succession d’épisodes pouvant être vus séparément. Ce système peut sembler extravagant, mais il s’est avéré plus adéquat. Quand on a des souvenirs, on les matérialise en vrac sur la pellicule. Puis, au montage, on prend un certain recul qui permet de trier, de choisir, d’organiser ses idées de façon à s’exprimer dans un langage frappant et universel. Pour prendre une métaphore de pure optique, il faut reculer et chaque fois accommoder son cristallin si l’on veut avoir un rapport cohérent et harmonieux entre les images. Voilà où réside la force et l’impact de Roma. »
Federico Fellini
Comme La Dolce Vita, Satyricon et, plus tard, Casanova, Fellini Roma se présente comme une fresque monumentale, à la fois reportage historico-poétique et évocation intemporelle de fantasmes personnels. Mais la fiction prend le pas sur la réalité. Ainsi, la scène tournée sur le boulevard périphérique a été totalement reconstituée en studio : 500 mètres d'asphalte, des centaines de voitures, la nuit, la pluie, le feu. Une création monstre.
Séances
SEANCE UNIQUE
vendredi 6 mai à 21h
LAUA : Laboratoire Langages, Actions Urbaines, Altérités de École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes
vendredi 6 mai à 21h
LAUA : Laboratoire Langages, Actions Urbaines, Altérités de École Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes