Archives 2001-2011

FESTIVAL [SONOR]2 DIFFUSION DE SONS ET D'IMAGES




PROGRAMMATION MARS 2007


TAKIWASI

De Olivier Taymans et Irvic D’Olivier
Belgique, 2005, 48 min, documentaire sonore

Dans un coin reculé du Pérou, à l’orée des Andes et de la forêt amazonienne, de jeunes toxicomanes viennent faire soigner leur maladie de civilisation par une médecine bien plus ancienne que l’arrivée des civilisateurs. Purge, diète et voyage hallucinatoire... le traitement à base de plantes sacrées est déroutant, mais diablement efficace.

JULES-AIMÉ PECLARD, DISTILLATEUR D’ESPRIT DE CLOCHER

De Grégoire Mayor
Suisse, 2006, 11 min, documenteur

Avec Julien Sulser, Claude Muret

Jules-Aimé Péclard est un artisan suisse qui pratique la distillation à sa façon. Rustique et sympathique.

« Jules-Aimé Péclard est un artisan de chez nous qui pratique la distillation d’esprit de clocher. Son commerce est florissant. Il nous guide dans sa quête des ingrédients nécessaires à la production d’un des fleurons de notre artisanat, de villages en villages, de cantines en cantines, de cortèges en cortèges. Enfin et surtout, pour la première fois au cinéma, il nous permet d’assister au processus subtil de la distillation de l’esprit de clocher. »
Climage

MY CINEMA FOR THE EARS

De Uli Aumüller
France, 2006, 59 min, documentaire

Un regard impressionniste et ironique sur la nature et le processus créatif qui guide le spectateur à travers l’art etl’environnement de deux compositeurs de musique électroacoustique, Francis Dhomont et Paul Lansky.

« Le film en lui-même décortique le processus de composition d’une œuvre "concrète" du Canadien Francis Dhomont : en point de départ Le Printemps des quatre saisons de Vivaldi, entièrement retravaillé, remodelé, réutilisé, infusé des mille et un sons de la vie réelle mais également de manipulations électroacoustiques de toute sorte. La fin du film nous offre l’ouvrage fini, Un autre printemps, qu’accompagne une image qui allie synthèse et nature vivante d’une manière de plus en plus hystérique et urbaine – car le printemps n’existe pas que dans les champs et les prés avec les gazouillis des oiseaux, mais également en ville, à sa manière. Avec l’humour décalé et légèrement teinté d’auto-dérision qui caractérise les Canadiens, Dhomont nous prouve que musique électroacoustique, musique concrète, ne riment pas avec ennui, bruits irritants et tour d’ivoire : le processus de création apparaît ici dans toute son humanité, avec ses doutes, ses ratages, ses atermoiements, ses recherches et ses trouvailles. En seconde partie, ce sont les plages audio offrant une autre œuvre de Dhomont ainsi que trois pièces de Paul Lansky : l’une reprenant et transformant les bruits routiers de toute sorte, la seconde s’amusant des sons infinis que peuvent générer les divers trucs et machins qui hantent une cuisine (casseroles, verres, bouts de métal, élastiques, gamelles, pots etc.). Pour finir par une assez hilarante exploration du bla-bla creux et vide entre humains, trafiqué de manière à former un canevas rythmique extraordinairement précis et endiablé. »
Abeille Musique AMCD

SEANCE UNIQUE

mercredi 28 mars à 21h