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Archives 2001-2011

FOG (THE FOG)


de John Carpenter



PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2008

USA, 1979, 1h30, VOSTF, Interdit au - de 12 ans
Avec Adrienne Barbeau, Jamie Lee Curtis, Hal Holbrook

Une légende persiste dans une petite ville du Pacifique, Antonio Bay. On raconte aux enfants qu'un naufrage a eu lieu il y a une centaine d'années, que tous les passagers sont morts et que, à chaque fois que le brouillard se lève, les victimes surgissent des flots pour se montrer aux vivants.

« La première expérience vraiment terrifiante que j’ai eue au cinéma, ce fut la projection en trois dimension du film de Jack Arnold Le Météore de la nuit. (...)À cause de l’effet de relief, j’ai eu l’impression que le météore allait m’exploser dans la figure. J’ai bondi de mon siège et j’ai couru vers la sortie du cinéma. Mais je me souviens que quelques secondes après, ma peur s’est transformée en exitation. C’est certainement l’une des expériences les plus incroyables qui me soient arrivées étant enfant. Je suis alors retourné m’asseoir en me disant : “Moi aussi, je veux faire ça un jour. Je veux que les gens ressentent ce que je suis entrain de ressentir”. »
John Carpenter, Conversation avec John Carpenter, In Luc Lagier et Jean-Baptiste Thoret, Mythes et Masques : Les fantômes de John Carpenter, Dreamland éditeur, Paris, 1998, p. 22.

« Une très belle histoire de fantômes, où il s'agit moins de terrifier le spectateur que de faire surgir le surnaturel. (…)Carpenter se révèle un excellent disciple des poètes de la série B, capable d'instaurer une atmosphère fantastique à l'aide d'éléments aussi ténus que le vent, la nuit ou ce fameux fog, mais aussi de donner vie à des personnages en les dessinant à traits rapides, telles des esquisses. »
Olivier Père, « Fog (film à la télé) », Les Inrockuptibles n° 517, le 12 février 2003, p. 99.

« À l’intérieur de l’épais nuage, des spectres se fauflent pour tuer les habitants. Le brouillard recouvre tout, et c’est un pied de nez très étonnant, à l’époque (le film est sorti en 1980), à la déferlante des films gore : dans Fog, on ne voit au fond pas grand chose de ce qui se passe, quand surgit alors la peur, dans son expression la plus pure. (…)Sauf qu’ici, la peur se transmet par la mise en scène, à tous égards exceptionnelle. »
Jérôme Larcher, « Fog de John Carpenter », Cahiers du cinéma n° 536, juin 1999, p. 8.

« Fog est un film sur la peur contagieuse et la transmissions des superstitions, des croyances ancestrales… C’est en cela que Fog est un film “à l’ancienne” car aujourd’hui, la plupart des traditions et des savoirs se transmettent par la télévision et le cinéma. De ce point de vue, Halloween et Fog sont deux films très proches, qui se répondent un peu. Dans l’un comme dans l’autre, le mythe et la légende sont plus réels que la réalité elle-même. »
John Carpenter, Conversation avec John Carpenter, In Luc Lagier et Jean-Baptiste Thoret, Mythes et Masques : Les fantômes de John Carpenter, Dreamland éditeur, Paris, 1998, p. 35.

SEANCES

Vendredi 4 juillet à 20h
Samedi 5 juillet à 22h
Samedi 12 juillet à 16h*


* SÉANCE DÉMONTAGE !
Pour ses 100 ans, le Cinématographe fait une « toilette d’été » (fauteuils, moquette, lumières). A cette occasion, nous vous proposons une dernière séance très spéciale avec la projection de Fog suivie du démontage collectif des fauteuils du cinéma et d’un pot de fin de saison. Si vous souhaitez récupérer un ou plusieurs fauteuils, venez à la dernière séance muni d’une clé de 11 (plate ou à pipe).
ATTENTION, FAUTEUILS LIMITÉS À 2 PAR PERSONNE ET RÉSERVÉS AUX 40 PREMIERS SPECTATEURS