PROGRAMMATION FÉVRIER 2006
USA, 1968, 1h30, VOSTF
Avec Robert De Niro, Jonathan Warden, Gerrit Graham, Richard Hamilton
Avec Robert De Niro, Jonathan Warden, Gerrit Graham, Richard Hamilton
Trois amis new-yorkais, Paul Shaw, Lloyd Clay et Jon Rubin, essaient par tous les moyens d'éviter de partir combattre au Vietnam. Ils en profitent pour se livrer à leurs fantasmes avant la convocation devant le bureau militaire.
« Greetings est un film rugueux. Les images comme les sons sont agressifs, mettant mal à l’aise le spectateur comme les personnages. La musique sature l’environnement sonore, le grain de l’image est épais, le cadre est le plus souvent étroit, emprisonnant les personnages malgré eux, que se soit dans le second cadre créé par les caméras de télévision ou dans les espaces réduits de l’entrée d’un appartement ou de toilettes publiques. Si les trois amis miment et extrapolent autour de leur réforme, le rendez-vous réel à l’armée n’est qu’une ellipse. De Palma n’offre pas de transition entre les deux niveaux de fiction qui sont la mise en scène de l’événement et les conséquences de l’événement, lui-même une mise en scène (la guerre des Vietnam). Le réel n’a pas droit à l’image car il est inéluctable (le personnage de De Niro ne parviendra pas à se faire réformer malgré ses multiples efforts).
Avec Greetings, De Palma affronte deux aspects de son cinéma : la fiction et le réel. Il a choisi par la suite de questionner la fiction (apparemment) au détriment de l’aspect politique de son cinéma, ou plutôt il se servit de ses chocs politiques (Kennedy et le Vietnam) au bénéfice d’une certaine esthétique, qui n’est pas sans lien avec une certaine vision de l’humanité. »
Cécile Giraud, Objectif Cinéma
« Greetings est un film rugueux. Les images comme les sons sont agressifs, mettant mal à l’aise le spectateur comme les personnages. La musique sature l’environnement sonore, le grain de l’image est épais, le cadre est le plus souvent étroit, emprisonnant les personnages malgré eux, que se soit dans le second cadre créé par les caméras de télévision ou dans les espaces réduits de l’entrée d’un appartement ou de toilettes publiques. Si les trois amis miment et extrapolent autour de leur réforme, le rendez-vous réel à l’armée n’est qu’une ellipse. De Palma n’offre pas de transition entre les deux niveaux de fiction qui sont la mise en scène de l’événement et les conséquences de l’événement, lui-même une mise en scène (la guerre des Vietnam). Le réel n’a pas droit à l’image car il est inéluctable (le personnage de De Niro ne parviendra pas à se faire réformer malgré ses multiples efforts).
Avec Greetings, De Palma affronte deux aspects de son cinéma : la fiction et le réel. Il a choisi par la suite de questionner la fiction (apparemment) au détriment de l’aspect politique de son cinéma, ou plutôt il se servit de ses chocs politiques (Kennedy et le Vietnam) au bénéfice d’une certaine esthétique, qui n’est pas sans lien avec une certaine vision de l’humanité. »
Cécile Giraud, Objectif Cinéma
SEANCES
vendredi 24 février à 18h30
dimanche 26 février à 20h30
mardi 28 février à 20h30
dimanche 26 février à 20h30
mardi 28 février à 20h30