LA SÉANCE DES CINÉ SUP' • JANVIER 2016
USA, 2002, 1h43, VOSTF
avec Casey Affleck, Matt Damon
avec Casey Affleck, Matt Damon
Deux amis décident sur un coup de tête de s'offrir un moment de liberté dans le désert californien. Isolés dans un paysage magnifique et hostile, ils finissent par se perdre. Le découragement, la déshydratation et la fatigue vont mettre à l’épreuve les limites et la profondeur de leur amitié... Avec Gerry, Gus Van Sant entame sa trilogie expérimentale. Outre ses indéniables qualités plastiques, Gerry incorpore d'autres formes d'art que le cinéma à proprement parler. Si Gerry prend pour objet quelque chose qui ne parle pas, il tire sa poésie d’autre chose, qui est de l’ordre de la contemplation et du mouvement minimal.
"C'est l'occasion de se plonger dans une expérience mille fois plus appropriée à la salle obscure qu'à l'écran télé : une heure trois quarts d'errance au milieu de nul-le part. Une alternance sans repère de soleil brûlant et de nuit bleue, de rocs et de sable, de bourrasques assourdissantes et de silences mortuaires.(...) un film généreusement hybride, d'abord drôle et absurde, puis tout à la fois abstrait, sensoriel et épique. Plus Gerry et Gerry se fourvoient de canyons en dunes, plus la dimension physique de leur dérive est palpable, dessèchement, brûlures, suffocation, jusqu'à la naissance des mirages, la perte de soi. Le travail expérimental du cinéaste prend alors tout son sens : Gerry est une machine à produire des états seconds. (...) On n'en dira pas plus, mais pour peu qu'on aime interpréter l'inexpliqué, Gerry est un film de rêve, ouvert à toutes les spéculations romanesques, existentielles, allégoriques." PIerre Murat, Télérama
"Gerry, mirage cinématographique, poème épique moderne, reste ancré dans le réel, l’histoire de deux types perdus dans le désert qui tentent de s’en sortir. Leur peur de mourir n’est pas théorique. Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
"C'est l'occasion de se plonger dans une expérience mille fois plus appropriée à la salle obscure qu'à l'écran télé : une heure trois quarts d'errance au milieu de nul-le part. Une alternance sans repère de soleil brûlant et de nuit bleue, de rocs et de sable, de bourrasques assourdissantes et de silences mortuaires.(...) un film généreusement hybride, d'abord drôle et absurde, puis tout à la fois abstrait, sensoriel et épique. Plus Gerry et Gerry se fourvoient de canyons en dunes, plus la dimension physique de leur dérive est palpable, dessèchement, brûlures, suffocation, jusqu'à la naissance des mirages, la perte de soi. Le travail expérimental du cinéaste prend alors tout son sens : Gerry est une machine à produire des états seconds. (...) On n'en dira pas plus, mais pour peu qu'on aime interpréter l'inexpliqué, Gerry est un film de rêve, ouvert à toutes les spéculations romanesques, existentielles, allégoriques." PIerre Murat, Télérama
"Gerry, mirage cinématographique, poème épique moderne, reste ancré dans le réel, l’histoire de deux types perdus dans le désert qui tentent de s’en sortir. Leur peur de mourir n’est pas théorique. Jean-Baptiste Morain, Les Inrockuptibles
Séance unique
mardi 24/01 20:30