WOODY ALLEN • AOÛT-SEPTEMBRE 2016
USA, 1975, 1h25, VOSTF
avec Woody Allen, Diane Keaton, Georges Adet
avec Woody Allen, Diane Keaton, Georges Adet
Dans la Russie du début du XIXe siècle, un paysan russe nourrit un amour malheureux pour sa cousine et doit s’engager, malgré sa lâcheté, dans la guerre contre Napoléon... Après avoir écrit pour le New Yorker de nombreux pastiches de romans russes Woody Allen s’attaque – c’est le mot – à une adaptation très particulière du roman de Tolstoï : une reconstitution somptueuse – il avait le budget pour - des batailles napoléoniennes truffées de gags ou de sketches allant de la joute verbale avec sa cousine à coup de citations de Kant et de Spinoza ou alimentant une conversation à l’aide de titres de Dostoïevski. Pour ne pas parler des citations visuelles d’autres films, comme cette fin parodiant la fin du Septième Sceau de son idole, Bergman. Bref un film "transgenres".
"Même si certains peuvent dire que le film parle de mort, de meurtre, de foi - ce qui est le cas dans un certain sens -, ces sujets sont traités de façon très légère et dérisoire. Ces préoccupations, disons d'ordre existentiel, ne sont jamais prise au sérieux dans ce cadre-là. Pour moi, ce fut un tournant dans le sens où la première - et la seule - fois de ma vie , j'ai dû diriger de gigantesques scènes de bataille, avec des centaines de soldats à cheval. Ce n'est pas du tout mon truc, mais je m'en suis sorti. On mourrait de froid et de faim sur les champs hongrois où je dirigeais l'armée russe ! Tout ces figurants étaient en effet des soldats russes qu'on payait en cigarettes : c'était l'armée d'occupation en Hongrie, il fallait qu'on fasse tout ça le plus discrètement possible. Ce film a surpris pas mal de monde, parce qu'on attendait de moi un film new-yorkais : on m’identifiait à New-York à cause de mes sketches, de mon humour, de mon ton, de mes pièces de théâtre, du personnage de Bananas." Woody Allen
"Même si certains peuvent dire que le film parle de mort, de meurtre, de foi - ce qui est le cas dans un certain sens -, ces sujets sont traités de façon très légère et dérisoire. Ces préoccupations, disons d'ordre existentiel, ne sont jamais prise au sérieux dans ce cadre-là. Pour moi, ce fut un tournant dans le sens où la première - et la seule - fois de ma vie , j'ai dû diriger de gigantesques scènes de bataille, avec des centaines de soldats à cheval. Ce n'est pas du tout mon truc, mais je m'en suis sorti. On mourrait de froid et de faim sur les champs hongrois où je dirigeais l'armée russe ! Tout ces figurants étaient en effet des soldats russes qu'on payait en cigarettes : c'était l'armée d'occupation en Hongrie, il fallait qu'on fasse tout ça le plus discrètement possible. Ce film a surpris pas mal de monde, parce qu'on attendait de moi un film new-yorkais : on m’identifiait à New-York à cause de mes sketches, de mon humour, de mon ton, de mes pièces de théâtre, du personnage de Bananas." Woody Allen
Séances
samedi 27/08 19:00 - - mercredi 31/08 21:00 - - lundi 5/09 18:30