CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • JUIN/JUILLET 2014
France-Japon, 1959, 1h31
avec Emmanuelle Riva, Eiji Okada, Bernard Fresson, Pierre Barraud
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Emmanuelle Riva, Eiji Okada, Bernard Fresson, Pierre Barraud
NUM • VERSION RESTAURÉE
En août 1957, à Hiroshima, une actrice française termine un film sur la paix. Elle s'éprend d'un architecte japonais le dernier jour du tournage. Ils ont vingt-quatre heures devant eux pour vivre une passion fulgurante. Cet amour impossible réveille en la jeune femme son premier amour : elle avait dix-huit ans, c'était à Nevers en 1944. Premier long-métrage d'Alain Resnais, se plaçant comme l'un des plus typique chef d'oeuvre de la Nouvelle Vague de par l'écriture décalée de ses dialogues, Hiroshima mon amour est un film mythique.
"Quand j'ai vu le film que Resnais avait rapporté du Japon, le premier montage, j’ai reconnu mon scénario. C'était bouleversant. Je ne croyais pas que c'était possible de voir une image mentale. Cela est possible quand on a affaire à Resnais."
Marguerite Duras
"Le film de Resnais prend acte que le monde est profondément transformé après la Seconde Guerre mondiale, réduit en fragments. Si l’humanité entière est en ruines, le cinéma doit s’adapter : un nouveau langage naît de la plume de Duras, la narration est déconstruite, la temporalité éclatée. Imprévisible, novateur, précurseur, Hiroshima mon amour, à l’aube des années 60, bouleverse l’Histoire du cinéma..."
Luc Lagier, Les Cahiers du Cinéma
"J’ai lu avec effarement que certains mettaient en balance l’explosion de la bombe et le drame de Nevers comme si l’un avait voulu être l’équivalent de l’autre. Ce n’est pas du tout cela. Au contraire, on oppose le coté immense, énorme, fantastique d’Hiroshima et la minuscule petite histoire de Nevers, qui nous est renvoyée à travers Hiroshima, comme la lueur de la bougie est renvoyée grossie et inversée de la lentille."
Alain Resnais
"Quand j'ai vu le film que Resnais avait rapporté du Japon, le premier montage, j’ai reconnu mon scénario. C'était bouleversant. Je ne croyais pas que c'était possible de voir une image mentale. Cela est possible quand on a affaire à Resnais."
Marguerite Duras
"Le film de Resnais prend acte que le monde est profondément transformé après la Seconde Guerre mondiale, réduit en fragments. Si l’humanité entière est en ruines, le cinéma doit s’adapter : un nouveau langage naît de la plume de Duras, la narration est déconstruite, la temporalité éclatée. Imprévisible, novateur, précurseur, Hiroshima mon amour, à l’aube des années 60, bouleverse l’Histoire du cinéma..."
Luc Lagier, Les Cahiers du Cinéma
"J’ai lu avec effarement que certains mettaient en balance l’explosion de la bombe et le drame de Nevers comme si l’un avait voulu être l’équivalent de l’autre. Ce n’est pas du tout cela. Au contraire, on oppose le coté immense, énorme, fantastique d’Hiroshima et la minuscule petite histoire de Nevers, qui nous est renvoyée à travers Hiroshima, comme la lueur de la bougie est renvoyée grossie et inversée de la lentille."
Alain Resnais
Séances
Mercredi 18 juin 21:00
Samedi 21 juin 15:00
Mardi 24 juin 21:15
Jeudi 26 juin 19:00
Dimanche 29 juin 21:00
Samedi 21 juin 15:00
Mardi 24 juin 21:15
Jeudi 26 juin 19:00
Dimanche 29 juin 21:00