IDENTITÉS IRLANDAISES • MAI 2013
GB, 2008, 1h40, VOSTF
avec Michael Fassbender, Stuart Graham, Brian Milligan, Liam McMahon, Liam Cunningham
avec Michael Fassbender, Stuart Graham, Brian Milligan, Liam McMahon, Liam Cunningham
Bobby Sands, icône et symbole des républicains irlandais, s'est éteint le 5 mai 1981 après une grève de la faim de soixante-six jours. Marqué à jamais par cet événement, Steve McQueen, connu jusque-là comme l'un des plasticiens britanniques les plus inspirés, revient dessus en réalisant son premier long-métrage. Depuis 1976, pour réclamer le statut de prisonniers politiques, les membres emprisonnés de l'IRA refusent d’abord de porter le moindre vêtement, puis de se laver et se soulagent à même le sol. Pour peu qu'on ait oublié le degré d'abjection et de violence atteint dans cette prison de Maze, Steve McQueen nous le rappelle sans prendre de gants.
" De ces faits, qui constituent l'un des moments les plus tragiques de la violence qui a opposé les républicains irlandais au gouvernement britannique, le réalisateur Steve McQueen tire un film d'une âpreté et d'une beauté saisissantes, récompensé à juste titre par la Caméra d'or, prix décerné au meilleur premier film, lors du Festival de Cannes 2008. (…) Ce film qui se voit le souffle coupé met en oeuvre une intelligence et une sensibilité aiguës. Car, en faisant du corps humain son principal enjeu esthétique, il désigne le champ de bataille où s'affrontent l'horreur de l'Histoire et la représentation artistique.
En dépit des avancées technologiques, le corps reste, ici et là, l'arme suprême, l'alpha et l'oméga de notre engagement dans le monde, l'instrument de tous les fanatismes comme la condition de la liberté. L'histoire du terrorisme est là pour le prouver, non moins que celle de l'art. Saisissant la première à l'aune de la seconde - sur une palette qui va des primitifs flamands aux actionnistes viennois, des romans de Beckett au cinéma de Pasolini -, Hunger se révèle un très grand film politique."
Jacques Mandelbaum, Le Monde
"Bobby Sands, symbole des républicains irlandais, s'est éteint le 5 mai 1981 après une grève de la faim de soixante-six jours. Marqué à jamais comme beaucoup d'autres par cet événement, Steve McQueen, connu jusque-là comme l'un des plasticiens britanniques les plus inspirés, revient dessus en réalisant son premier long-métrage de cinéma. Ce n'est pas le premier artiste à changer de discipline, mais c'est l'un des rares à réussir un passage aussi impressionnant."
Jacques Morice, Télérama
" De ces faits, qui constituent l'un des moments les plus tragiques de la violence qui a opposé les républicains irlandais au gouvernement britannique, le réalisateur Steve McQueen tire un film d'une âpreté et d'une beauté saisissantes, récompensé à juste titre par la Caméra d'or, prix décerné au meilleur premier film, lors du Festival de Cannes 2008. (…) Ce film qui se voit le souffle coupé met en oeuvre une intelligence et une sensibilité aiguës. Car, en faisant du corps humain son principal enjeu esthétique, il désigne le champ de bataille où s'affrontent l'horreur de l'Histoire et la représentation artistique.
En dépit des avancées technologiques, le corps reste, ici et là, l'arme suprême, l'alpha et l'oméga de notre engagement dans le monde, l'instrument de tous les fanatismes comme la condition de la liberté. L'histoire du terrorisme est là pour le prouver, non moins que celle de l'art. Saisissant la première à l'aune de la seconde - sur une palette qui va des primitifs flamands aux actionnistes viennois, des romans de Beckett au cinéma de Pasolini -, Hunger se révèle un très grand film politique."
Jacques Mandelbaum, Le Monde
"Bobby Sands, symbole des républicains irlandais, s'est éteint le 5 mai 1981 après une grève de la faim de soixante-six jours. Marqué à jamais comme beaucoup d'autres par cet événement, Steve McQueen, connu jusque-là comme l'un des plasticiens britanniques les plus inspirés, revient dessus en réalisant son premier long-métrage de cinéma. Ce n'est pas le premier artiste à changer de discipline, mais c'est l'un des rares à réussir un passage aussi impressionnant."
Jacques Morice, Télérama
Séances
Vendredi 3 mai 2013 à 18h30
Dimanche 5 mai 2013 à 21h
Mardi 7 mai 2013 à 18h30
Dimanche 5 mai 2013 à 21h
Mardi 7 mai 2013 à 18h30