PROGRAMMATION MAI 2008
USA, 1969, 2h12, VOSTF
Alors que les Etats-Unis sont en guerre contre le Mexique, une guérilla se développe à New York.
Cette fiction projette le spectateur dans un futur proche. Alors que les Etats-Unis sont en guerre avec le Mexique, un groupe de guérilleros américains préparent une vague d’attentats contre le gouvernement. Ils transportent leur expérience de la guerre du Vietnam dans leur pays. En produisant ce film, le collectif Newsreel mettait à l’épreuve l’opportunité de créer un mouvement de résistance armée aux Etats-Unis. Les membres du collectif se montrèrent profondément divisés sur le projet. Certains d’entre eux refusèrent de soutenir la version finale de Ice. Cette scission du groupe eut pour conséquence que certains prirent les armes pour s’engager dans le Weather Underground tandis que Robert Kramer et d’autres cinéastes poursuivaient pacifiquement leurs actions de résistance notamment à travers leurs films.
« Dans Ice il n’y a pas d’histoire, il y a l’histoire qui se fait sous nos yeux. Il n’y a pas un rêve qui nous enferme dans ses méandres délicieux. Il y a le sentiment, partout présent, âpre et douloureux, d’un passage à l’acte, d’un rêve qui embraye sur le réel, qui se heurte à la résistance du réel, à la matière. Je tiens Ice pour l’un des deux ou trois seuls films politiques vraiment sérieux, lucides, sans équivoque. Ice propose un modèle, net, froid, efficace. Il dit ce que c’est qu’une révolution. Et pas nos idées sur la révolution. »
Jean Collet, Télérama n° 1084, le 25 novembre 1970
Cette fiction projette le spectateur dans un futur proche. Alors que les Etats-Unis sont en guerre avec le Mexique, un groupe de guérilleros américains préparent une vague d’attentats contre le gouvernement. Ils transportent leur expérience de la guerre du Vietnam dans leur pays. En produisant ce film, le collectif Newsreel mettait à l’épreuve l’opportunité de créer un mouvement de résistance armée aux Etats-Unis. Les membres du collectif se montrèrent profondément divisés sur le projet. Certains d’entre eux refusèrent de soutenir la version finale de Ice. Cette scission du groupe eut pour conséquence que certains prirent les armes pour s’engager dans le Weather Underground tandis que Robert Kramer et d’autres cinéastes poursuivaient pacifiquement leurs actions de résistance notamment à travers leurs films.
« Dans Ice il n’y a pas d’histoire, il y a l’histoire qui se fait sous nos yeux. Il n’y a pas un rêve qui nous enferme dans ses méandres délicieux. Il y a le sentiment, partout présent, âpre et douloureux, d’un passage à l’acte, d’un rêve qui embraye sur le réel, qui se heurte à la résistance du réel, à la matière. Je tiens Ice pour l’un des deux ou trois seuls films politiques vraiment sérieux, lucides, sans équivoque. Ice propose un modèle, net, froid, efficace. Il dit ce que c’est qu’une révolution. Et pas nos idées sur la révolution. »
Jean Collet, Télérama n° 1084, le 25 novembre 1970
SEANCE UNIQUE
Dimanche 25 mai à 17h30