PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2006
Italie - France, 1982, 2h08, VOSTF
avec Thomas Milian, Christine Boisson, Daniela Silveiro, Marcel Bozzuffi
avec Thomas Milian, Christine Boisson, Daniela Silveiro, Marcel Bozzuffi
Un cinéaste d’une quarantaine d’année, Niccolo, se trouve en panne de scénario pour son prochain film. Il cherche alors à identifier dans la vie le personnage féminin à partir duquel il a le sentiment qu’il pourrait écrire son film. Il va rencontrer successivement deux femmes : Mavi, une aristocrate romaine, et Ida, une actrice de théâtre beaucoup plus jeune que lui. Deux femmes et leur destin pour un homme à la recherche de lui-même.
« La morale d’Antonioni, pour ce film, c’est de ne jamais rien montrer à titre d’auteur. Pas un seul plan. Il n’y a pas de plus grande humilité dans la conduite d’un récit cinématographique : Antonioni s’efforce en permanence, tout au long de son film, d’avancer au même pas que son personnage et son spectateur. (…) Antonioni est arrivé à ce point de maîtrise dans la pratique de son art où, comme le tireur d’élite, il n’a plus besoin de se raidir pour atteindre la cible. S’il y a un film moderne où il ne reste plus aucune trace de la raideur d’un cinéaste tendu vers son projet, c’est bien Identification d’une femme et il a fallu à Antonioni 40 ans d’exercice et de répétition cinématographique pour arriver à cette aisance que l’on ne rencontre qu’au-delà de la maîtrise, et par où il finit par rejoindre le classicisme d’un Hawkes, d’un Ozu ou d’un Renoir. »
Alain Bergala
« La morale d’Antonioni, pour ce film, c’est de ne jamais rien montrer à titre d’auteur. Pas un seul plan. Il n’y a pas de plus grande humilité dans la conduite d’un récit cinématographique : Antonioni s’efforce en permanence, tout au long de son film, d’avancer au même pas que son personnage et son spectateur. (…) Antonioni est arrivé à ce point de maîtrise dans la pratique de son art où, comme le tireur d’élite, il n’a plus besoin de se raidir pour atteindre la cible. S’il y a un film moderne où il ne reste plus aucune trace de la raideur d’un cinéaste tendu vers son projet, c’est bien Identification d’une femme et il a fallu à Antonioni 40 ans d’exercice et de répétition cinématographique pour arriver à cette aisance que l’on ne rencontre qu’au-delà de la maîtrise, et par où il finit par rejoindre le classicisme d’un Hawkes, d’un Ozu ou d’un Renoir. »
Alain Bergala
SEANCES
Jeudi 14 septembre à 18h30
Samedi 16 septembre à 21h15
Mercredi 20 septembre à 18h30
Vendredi 22 septembre à 21h
Samedi 16 septembre à 21h15
Mercredi 20 septembre à 18h30
Vendredi 22 septembre à 21h