RÉTROSPECTIVE ENNIO MORRICONE • JUIN-JUILLET 2015
USA-Italie, 1968, 2h50, VOSTF
avec Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale
avec Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale
En pleine révolution industrielle, le chemin de fer est en train de se développer dans le Grand Ouest. Sur un quai de gare désert, trois hommes armés, vêtus de longs manteaux, attendent un voyageur, un énigmatique joueur d’harmonica... "Je voulais faire un ballet de mort en prenant comme matériau tous les mythes ordinaires du western traditionnel : le vengeur, le bandit romantique, le riche propriétaire, le criminel homme d’affaire, la putain… À partir de ces cinq symboles, je comptais montrer la naissance d’une nation" Sergio Leone. C’est dans ce film que l’on entend le célèbre thème de L’Homme à l’harmonica, sans doute la musique la plus célèbre de Morricone.
"Difficile d’imaginer plus belle et plus déchirante analogie autour d’un deuil long à porter et d’une passation de pouvoir. Leone s’est assez joué, dans ses films précédents, des propositions narratives devenues codes bien sages du western classique. Avec Il était une fois dans l’Ouest, c’est sans malice qu’il compose et interprète pour le disparu une ultime marche funèbre. Et cette familière emphase de cinéma, celle des gros plans en scope, de la suspension du temps et du montage épousant la musique de Morricone, joue cette partition-là en mettant en avant des caractéristiques qu’on lui connaissait certes auparavant, mais qui s’affirment ici en marquant bien la différence avec l’état d’esprit des films précédents."
Benoit Smith, Critikat
"Difficile d’imaginer plus belle et plus déchirante analogie autour d’un deuil long à porter et d’une passation de pouvoir. Leone s’est assez joué, dans ses films précédents, des propositions narratives devenues codes bien sages du western classique. Avec Il était une fois dans l’Ouest, c’est sans malice qu’il compose et interprète pour le disparu une ultime marche funèbre. Et cette familière emphase de cinéma, celle des gros plans en scope, de la suspension du temps et du montage épousant la musique de Morricone, joue cette partition-là en mettant en avant des caractéristiques qu’on lui connaissait certes auparavant, mais qui s’affirment ici en marquant bien la différence avec l’état d’esprit des films précédents."
Benoit Smith, Critikat
Séances
Vendredi 10/07 20:30
Dimanche 12/07 14:00
Samedi 18/07 19:00
Mardi 21/07 20:30