LE CINÉMATOGRAPHE • 10 ANS • OCTOBRE 2011
France, 2008, 1h25, documentaire
Irène et le cinéaste. Relation forte et en même temps pleine d'ombres. Irène disparaît. Reste un journal intime retrouvé des années après. Une fraîcheur. Une attirance. Un danger. Comment faire un film ? Avec ce film, Alain Cavalier a voulu évoquer la mémoire de sa femme Irène Tunc, tragiquement morte en 1972 dans un accident de voiture.
"Cavalier a l'art de sacraliser le réel, même s'il ne saisit que le vide de l'absence. Son film a la force envoûtante et tragique des grands poèmes romantiques qui disent, comme une antienne, la perte d'un être aimé. Il serre intensément le cœur."
Aurélien Férenczi, Télérama
"On est précipité dans une vie, dans l’intensité d’une vie, dans un deuil. On ne reculera pas. On lira tout jusqu’au bout. Parce que c’est important. Pour lui, et plus encore pour nous. Pour le cinéma, parce qu’il n’y a pas deux films semblables à celui-ci cette année. Il n’y en a pas eu non plus l’année dernière. Des films qui échappent à tout : à l’essai (non, ce n’est pas un essai, nous ne sommes pas dans le recul critique) ; à l’hommage (non, ce n’est pas un magnifique hommage, nous ne sommes pas à une cérémonie, il n’y a pas, ici, une seule seconde qui laisserait travailler le discours de circonstance) ; à l’autofiction (et puis quoi encore !) ; au format documentaire : "Les mots refroidissent de saison en saison…" - mais pas quand, racontant une femme, on prend le tact de ne montrer son visage qu’après cinquante-deux minutes de film. Les mots ne refroidissent pas quand on oublie de dire un nom de famille pour préférer la répétition d’un prénom, sa déclinaison jusqu’au délire (Dans Irène, il y a "Reine" et il y a "Renié")."
Philippe Azoury, Libération
"Cavalier a l'art de sacraliser le réel, même s'il ne saisit que le vide de l'absence. Son film a la force envoûtante et tragique des grands poèmes romantiques qui disent, comme une antienne, la perte d'un être aimé. Il serre intensément le cœur."
Aurélien Férenczi, Télérama
"On est précipité dans une vie, dans l’intensité d’une vie, dans un deuil. On ne reculera pas. On lira tout jusqu’au bout. Parce que c’est important. Pour lui, et plus encore pour nous. Pour le cinéma, parce qu’il n’y a pas deux films semblables à celui-ci cette année. Il n’y en a pas eu non plus l’année dernière. Des films qui échappent à tout : à l’essai (non, ce n’est pas un essai, nous ne sommes pas dans le recul critique) ; à l’hommage (non, ce n’est pas un magnifique hommage, nous ne sommes pas à une cérémonie, il n’y a pas, ici, une seule seconde qui laisserait travailler le discours de circonstance) ; à l’autofiction (et puis quoi encore !) ; au format documentaire : "Les mots refroidissent de saison en saison…" - mais pas quand, racontant une femme, on prend le tact de ne montrer son visage qu’après cinquante-deux minutes de film. Les mots ne refroidissent pas quand on oublie de dire un nom de famille pour préférer la répétition d’un prénom, sa déclinaison jusqu’au délire (Dans Irène, il y a "Reine" et il y a "Renié")."
Philippe Azoury, Libération
Séance unique
dimanche 9 octobre à 17:15
Film précédé de l'écoute d'un extrait d'entretien avec Alain Cavalier dans le cadre de la 15e
saison de Travelling Avant (Jet FM 91.2)
Film précédé de l'écoute d'un extrait d'entretien avec Alain Cavalier dans le cadre de la 15e
saison de Travelling Avant (Jet FM 91.2)