PROGRAMMATION OCTOBRE 2010
France, 1991, 1h58
Il était une fois un garçon élevé dans un garage où tout le monde aimait chanter. C'était en 1939, il avait 8 ans, il aimait les marionnettes et les opérettes. Puis il a voulu faire du cinéma mais son père lui a fait étudier la mécanique. C'est de Jacques Demy qu'il s'agit et de ses souvenirs. C'est une enfance heureuse qui nous est contée, malgré les évènements de la guerre et de l'après-guerre...
«Le tournage de Jacquot de Nantes, qui sortit un an plus tard, s’acheva le 17 octobre 1990, sur une plage de Noirmoutier où Varda filmait Demy déjà malade, allongé sur la plage, habillé tout en jean - et elle filmait aussi le sable qui coulait à travers ses doigts. Il mourut dix jours plus tard. Jacquot de Nantes, c’est l’enfance de Jacques Demy mise en scène par Varda, un cadeau avant la mort, une alliance entre deux cinéastes bientôt séparés. Sur la belle musique de Joanna Bruzdowicz, à la fois entraînante et un peu triste, le film s’ouvre sur un Guignol, celui que Jacquot le petit Nantais ne voulait pas quitter de peur que le spectacle ne continuât sans lui. Ensuite, Jacquot a bricolé des films en 9,5 (le format amateur de l’époque) dans le garage de son père. Quand Varda est venue y tourner le film, plus de cinquante ans plus tard, elle les a retrouvés dans un vieux tas d’ordures et Demy était heureux. Jacquot de Nantes, ce n’est pas les souvenirs de Pagnol filmés par Yves Robert, tout rutilants et pubards, c’est, sans chichis, les images réimaginées de la naissance d’une vocation étrange dans une famille modeste française. C’est l’enfance de l’art et l’éternelle histoire des histoires et du cinéma : ça naît au milieu du cambouis, et ça renaît, une fois encore...»
Les Inrockuptibles
«Le tournage de Jacquot de Nantes, qui sortit un an plus tard, s’acheva le 17 octobre 1990, sur une plage de Noirmoutier où Varda filmait Demy déjà malade, allongé sur la plage, habillé tout en jean - et elle filmait aussi le sable qui coulait à travers ses doigts. Il mourut dix jours plus tard. Jacquot de Nantes, c’est l’enfance de Jacques Demy mise en scène par Varda, un cadeau avant la mort, une alliance entre deux cinéastes bientôt séparés. Sur la belle musique de Joanna Bruzdowicz, à la fois entraînante et un peu triste, le film s’ouvre sur un Guignol, celui que Jacquot le petit Nantais ne voulait pas quitter de peur que le spectacle ne continuât sans lui. Ensuite, Jacquot a bricolé des films en 9,5 (le format amateur de l’époque) dans le garage de son père. Quand Varda est venue y tourner le film, plus de cinquante ans plus tard, elle les a retrouvés dans un vieux tas d’ordures et Demy était heureux. Jacquot de Nantes, ce n’est pas les souvenirs de Pagnol filmés par Yves Robert, tout rutilants et pubards, c’est, sans chichis, les images réimaginées de la naissance d’une vocation étrange dans une famille modeste française. C’est l’enfance de l’art et l’éternelle histoire des histoires et du cinéma : ça naît au milieu du cambouis, et ça renaît, une fois encore...»
Les Inrockuptibles
Séances
Samedi 23 octobre à 14h30
Dimanche 24 octobre à 11h
DIMANCHE 24 OCTOBRE • 11:00 • SÉANCE EN PRÉSENCE D’AGNÈS VARDA, RÉALISATRICE
FILM PRÉSENTÉ DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION À LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DU 22 OCTOBRE 2010 AU 26 FÉVRIER 2011
Dimanche 24 octobre à 11h
DIMANCHE 24 OCTOBRE • 11:00 • SÉANCE EN PRÉSENCE D’AGNÈS VARDA, RÉALISATRICE
FILM PRÉSENTÉ DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION À LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE DU 22 OCTOBRE 2010 AU 26 FÉVRIER 2011