PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2009
USA, 1997, 1h10, VOSTF, animation
A la mort de ses parents, James tombe sous la coupe de ses tantes, Eponge et Piquette, deux abominables mégères qui le réduisent en esclavage. Un soir, un mystérieux personnage lui offre un sac rempli de langues de crocodile phosphorécentes aux vertus magiques... Directement adaptée du roman de Roald Dahl, L'histoire est celle d'un voyage initiatique au coeur d'une pêche géante.Grâce à ce périple, James retrouve le bonheur et découvre l'entraide et l'amitié.
« Ce sky-movie par analogie avec road-movie joyeux s'émaille d'intermèdes chantés (du vieux roublard Randy Newman) et de subplots, dont le plus éblouissant est une mini-odyssée sous-marine initiée par la recherche d'une boussole dans un cimetière de bateaux. Superbe épisode où James, l'Araignée et le Mille-Pattes sont aux prises avec des fantômes de pirates qui n'ont rien à envier en fantaisie macabre à leurs cousins terrestres de L'Etrange Noël... Moment hilarant où le Mille-Pattes se fait torturer par les pirates, qui l'étirent. Bref, un film enjoué mais constamment grinçant, qui, à l'instar du premier film d'Henry Selick (et Burton), redonne ses lettres de noblesse au cinéma enfantin en retrouvant la folie biscornue des contes de fées d'antan. Rien à voir avec le manichéisme des dessins animés classiques ou télévisuels. L'ingéniosité des faibles et des bancals l'emporte sur la force brute et l'héroïsme guerrier. La poésie baroque et arachnéenne de Selick, faite d'associations d'idées doucement délirantes, est aussi une leçon à méditer par un certain cinéma "adulte", scotché sur un vérisme accablant. »
Vincent Ostria, Les Inrockuptibles
« Comme chez Terry Gilliam, un autre mordu d'animation, l'image est reine. Elle célèbre les pouvoirs du rêve chers au baron de Münchhausen. Avec son savant dosage d'intelligence, d'humour et de fantaisie, James et la pêche géante est tout simplement un enchantement. »
Bernard Génin, Télérama
« Ce sky-movie par analogie avec road-movie joyeux s'émaille d'intermèdes chantés (du vieux roublard Randy Newman) et de subplots, dont le plus éblouissant est une mini-odyssée sous-marine initiée par la recherche d'une boussole dans un cimetière de bateaux. Superbe épisode où James, l'Araignée et le Mille-Pattes sont aux prises avec des fantômes de pirates qui n'ont rien à envier en fantaisie macabre à leurs cousins terrestres de L'Etrange Noël... Moment hilarant où le Mille-Pattes se fait torturer par les pirates, qui l'étirent. Bref, un film enjoué mais constamment grinçant, qui, à l'instar du premier film d'Henry Selick (et Burton), redonne ses lettres de noblesse au cinéma enfantin en retrouvant la folie biscornue des contes de fées d'antan. Rien à voir avec le manichéisme des dessins animés classiques ou télévisuels. L'ingéniosité des faibles et des bancals l'emporte sur la force brute et l'héroïsme guerrier. La poésie baroque et arachnéenne de Selick, faite d'associations d'idées doucement délirantes, est aussi une leçon à méditer par un certain cinéma "adulte", scotché sur un vérisme accablant. »
Vincent Ostria, Les Inrockuptibles
« Comme chez Terry Gilliam, un autre mordu d'animation, l'image est reine. Elle célèbre les pouvoirs du rêve chers au baron de Münchhausen. Avec son savant dosage d'intelligence, d'humour et de fantaisie, James et la pêche géante est tout simplement un enchantement. »
Bernard Génin, Télérama
SEANCES
Dimanche 27 décembre à 15h
Mardi 29 décembre à 14h30
Jeudi 31 décembre à 14h30
À PARTIR DE 7 ANS
Mardi 29 décembre à 14h30
Jeudi 31 décembre à 14h30
À PARTIR DE 7 ANS