PROGRAMMATION OCTOBRE 2008
France, 1968, 1h41
Avec Claude Rich, Olga Georges-Picot, Anouk Ferjac, Dominique Rozan, Van Doude
Avec Claude Rich, Olga Georges-Picot, Anouk Ferjac, Dominique Rozan, Van Doude
Claude Ridder, après un suicide raté dû à une "séparation" douloureuse, accepte de participer à une expérience scientifique de voyage dans le temps. Malheureusement, cette expérience échoue et Ridder est contraint de revivre des époques de son passé. Sa vie repasse ainsi en boucle, notamment sa liaison avec Catrine, son âme soeur.
« Je rêvais de retours en arrière qui seraient des moments apparemment insignifiants, des temps morts et pourtant vécus, des moments d’attente, des instantanés quotidiens, à la fois absurdes et importants, des bribes de dialogues anodins, des rêves et des cauchemars, bref tout ce qui fait qu’une vie est un mélange d’ennui, de panique, de douceur, d’effroi, de quiétude, d’insolite et de banalité »
Jacques Sternberg, scénariste du film
« J'espère avoir raconté un conte de fée de science-fiction sur le thème vieux de 3000 ans : l'existence est une étrange aventure. Je ne comprends pas pourquoi on est sur Terre. »
Alain Resnais
« Le film de Resnais apparaît plus que jamais comme l'oeuvre d'un pionnier. Son travail complexe sur le temps n'aura connu qu'une descendance timide. »
Jean-François Rauger, Le Monde
« Film angoissant où l’on retrouve les thèmes majeurs de Resnais : la mémoire et l’oubli. L’attrait du souvenir, le danger à y succomber. Un film construit et filmé comme une partition (musique superbe de Krzsysztof Penderecki) . Les premiers souvenirs de Claude éclatent comme des stridences ; peu à peu, ils se font lyriques et tragiques. Très injustement accueilli à sa sortie, ce film, dont le titre ressemble à un balbutiement, provoque une angoisse sourde et tenace »
Pierre Murat, Télérama
« Tourné en 1967, ce cinquième film du cinéaste est un récit aussi éclaté que « L’Année dernière à Marienbad » ou « Hiroshima mon amour », qui l’ont précédé. Un même refus du récit linéaire préside à la réalisation d’une « œuvre dont les fragments sont redisposés à la manière d’un jeu de patience », selon les mots d’Alain Resnais. Fruit d’une collaboration avec Jacques Sternberg, le film hérite à la fois de l’art du découpage du cinéaste et du génie de l’écrivain dans le genre de la forme brève.
(...)
Au personnage principal de ce film dont le ton absurde et léger demeure typique des écrits de Sternberg, Claude Rich apporte une désinvolture lunaire et désabusée, une mélancolie aux variations de tonalités inattendues. »
Marie Bartnik, « Resnais, romantique désabusé », http://www.fichesducinema.com
« Je rêvais de retours en arrière qui seraient des moments apparemment insignifiants, des temps morts et pourtant vécus, des moments d’attente, des instantanés quotidiens, à la fois absurdes et importants, des bribes de dialogues anodins, des rêves et des cauchemars, bref tout ce qui fait qu’une vie est un mélange d’ennui, de panique, de douceur, d’effroi, de quiétude, d’insolite et de banalité »
Jacques Sternberg, scénariste du film
« J'espère avoir raconté un conte de fée de science-fiction sur le thème vieux de 3000 ans : l'existence est une étrange aventure. Je ne comprends pas pourquoi on est sur Terre. »
Alain Resnais
« Le film de Resnais apparaît plus que jamais comme l'oeuvre d'un pionnier. Son travail complexe sur le temps n'aura connu qu'une descendance timide. »
Jean-François Rauger, Le Monde
« Film angoissant où l’on retrouve les thèmes majeurs de Resnais : la mémoire et l’oubli. L’attrait du souvenir, le danger à y succomber. Un film construit et filmé comme une partition (musique superbe de Krzsysztof Penderecki) . Les premiers souvenirs de Claude éclatent comme des stridences ; peu à peu, ils se font lyriques et tragiques. Très injustement accueilli à sa sortie, ce film, dont le titre ressemble à un balbutiement, provoque une angoisse sourde et tenace »
Pierre Murat, Télérama
« Tourné en 1967, ce cinquième film du cinéaste est un récit aussi éclaté que « L’Année dernière à Marienbad » ou « Hiroshima mon amour », qui l’ont précédé. Un même refus du récit linéaire préside à la réalisation d’une « œuvre dont les fragments sont redisposés à la manière d’un jeu de patience », selon les mots d’Alain Resnais. Fruit d’une collaboration avec Jacques Sternberg, le film hérite à la fois de l’art du découpage du cinéaste et du génie de l’écrivain dans le genre de la forme brève.
(...)
Au personnage principal de ce film dont le ton absurde et léger demeure typique des écrits de Sternberg, Claude Rich apporte une désinvolture lunaire et désabusée, une mélancolie aux variations de tonalités inattendues. »
Marie Bartnik, « Resnais, romantique désabusé », http://www.fichesducinema.com
SEANCES
Vendredi 10 octobre à 21h
Lundi 13 octobre à 18h30
Samedi 18 octobre à 17h
Dimanche 19 octobre à 20h30
Lundi 13 octobre à 18h30
Samedi 18 octobre à 17h
Dimanche 19 octobre à 20h30