PROGRAMMATION OCTOBRE 2006
Japon, 1998, 1h38, VOSTF, animation
Au début des années 50, dans un Japon imaginaire et totalitaire, une brigade de police parallèle s’acharne sur les rebelles. Carapaçonnés comme des samouraïs, les Jin Roh (les hommes-loups) sont de véritables machines à tuer...
« Tantôt l'univers plastique de l'animation reproduit la réalité (avec les caractéristiques d'un film en prises de vues de réelles, dans le découpage, les changements d'angle, les raccords, les notions d'espace), tantôt il en facilite la lecture par l'accentuation et l'interprétation (la stylisation des hommes-machines Panzers). Parfois l'animation réalise ce qu'elle seule peut faire avec les moyens dont elle dispose, des moyens de création qui ne dépendent pas de la reproduction. Les séquences d'une extrême violence lorsque les hommes Panzers mitraillent, et la séquence du rêve de Fuse nous donnent à voir une autre réalité, morcelée, distendue, mortifère ou onirique : cette réalité d'angoisse ou d'anéantissement qui donne au film une dimension différente de celle que l'on pouvait attendre. »
Hubert Niogret, Positif.
« Lorsque Jin-Roh débute, on ne saisit pas immédiatement la nature des images qui défilent sous nos yeux : l'explosion nucléaire d'Hiroshima, la ville détruite, le lent retour à la vie, ces "archives" en noir et blanc sont-elles des prises de vue réelles ou appartiennent-elles au monde de l'animation ? Si le doute est vite balayé par la venue d'images finement colorées et dénuées d'ambiguïté, les scènes et les péripéties qui suivront n'auront de cesse de plier l'animation à la rhétorique du réalisme. C'est la beauté paradoxale de ce film : décrire l'humain dans sa globalité, ses contradictions et ses subtilités comportementales, avec, comme outil, l'animation sur celluloïd. »
Jean-Sébastien Chauvin, Les Cahiers du Cinéma.
« Jin-Roh est avant tout un plaidoyer pour le droit de vivre sans carcan, sans camisole sociale. (...) Le cynisme d'Oshii, la sensibilité et la détermination d'Okiura, se marient donc dans Jin-Roh pour donner naissance au long métrage le plus ambitieux et le plus "auteurisant" de l'histoire de l'animation. Okiura emprunte même sa pétrifiante mais sublime rhétorique au cinéma de Terrence Malick, et son film nous donne littéralement des "Sueurs froides". »
Bertrand Rougier, Mad Movies.
« Tantôt l'univers plastique de l'animation reproduit la réalité (avec les caractéristiques d'un film en prises de vues de réelles, dans le découpage, les changements d'angle, les raccords, les notions d'espace), tantôt il en facilite la lecture par l'accentuation et l'interprétation (la stylisation des hommes-machines Panzers). Parfois l'animation réalise ce qu'elle seule peut faire avec les moyens dont elle dispose, des moyens de création qui ne dépendent pas de la reproduction. Les séquences d'une extrême violence lorsque les hommes Panzers mitraillent, et la séquence du rêve de Fuse nous donnent à voir une autre réalité, morcelée, distendue, mortifère ou onirique : cette réalité d'angoisse ou d'anéantissement qui donne au film une dimension différente de celle que l'on pouvait attendre. »
Hubert Niogret, Positif.
« Lorsque Jin-Roh débute, on ne saisit pas immédiatement la nature des images qui défilent sous nos yeux : l'explosion nucléaire d'Hiroshima, la ville détruite, le lent retour à la vie, ces "archives" en noir et blanc sont-elles des prises de vue réelles ou appartiennent-elles au monde de l'animation ? Si le doute est vite balayé par la venue d'images finement colorées et dénuées d'ambiguïté, les scènes et les péripéties qui suivront n'auront de cesse de plier l'animation à la rhétorique du réalisme. C'est la beauté paradoxale de ce film : décrire l'humain dans sa globalité, ses contradictions et ses subtilités comportementales, avec, comme outil, l'animation sur celluloïd. »
Jean-Sébastien Chauvin, Les Cahiers du Cinéma.
« Jin-Roh est avant tout un plaidoyer pour le droit de vivre sans carcan, sans camisole sociale. (...) Le cynisme d'Oshii, la sensibilité et la détermination d'Okiura, se marient donc dans Jin-Roh pour donner naissance au long métrage le plus ambitieux et le plus "auteurisant" de l'histoire de l'animation. Okiura emprunte même sa pétrifiante mais sublime rhétorique au cinéma de Terrence Malick, et son film nous donne littéralement des "Sueurs froides". »
Bertrand Rougier, Mad Movies.
SEANCES
Mercredi 4 octobre à 20h
Samedi 7 octobre à 21h
Lundi 9 octobre à 18h30
LA SÉANCE DU MERCREDI 4 OCTOBRE À 20H SERA SUIVIE D’UNE LEÇON DE CINÉMA PAR NICOLAS THÉVENIN, SOCIOLOGUE DU CINÉMA ET FORMATEUR ÉCOLE ET CINÉMA, PROPOSÉE EN COLLABORATION AVEC L’ATELIER DES INITIATIVES
Samedi 7 octobre à 21h
Lundi 9 octobre à 18h30
LA SÉANCE DU MERCREDI 4 OCTOBRE À 20H SERA SUIVIE D’UNE LEÇON DE CINÉMA PAR NICOLAS THÉVENIN, SOCIOLOGUE DU CINÉMA ET FORMATEUR ÉCOLE ET CINÉMA, PROPOSÉE EN COLLABORATION AVEC L’ATELIER DES INITIATIVES