PROGRAMMATION MAI 2011
USA, 1998, 2h06, VOSTF
Avec Clint Eastwood, Diane Venora, Bernard Hill, James Woods
Avec Clint Eastwood, Diane Venora, Bernard Hill, James Woods
Amateur de femmes et de boissons, Steve Everett, grand reporter qui avoue son penchant immodéré pour les sujets chocs, se fait licencier du "New York Time". Il échoue à "l'Oakland Tribune" où il est chargé de reprendre une enquête interrompue après la mort d'une jeune collègue.
«L'univers du cinéaste semble ici imploser et s'exposer à de drôles d'aléas. Et révéler un Clint Eastwood dans tous ses états, qui réalise son film le plus iconoclaste depuis longtemps, et malmène l'acteur Eastwood comme jamais.»
Jérôme Larcher, Cahier du Cinéma
« À l'image de son personnage qui veut moins prouver que sauver et qui découvre la vérité presque malgré lui, le film ne se présente pas comme un plaidoyer en bonne et due forme contre la peine de mort. C'est plutôt une histoire rocambolesque qui carbure au flair, à l'intuition. Cela se traduit aussi par une absence de manichéisme. Tous les seconds rôles, même brefs, ont une épaisseur. Que ce soit le directeur de la rédaction, cynique et grivois (James Woods, hilarant), le rédacteur en chef, cocu mais digne (Dennis Leary), le chef de la prison... Malgré une course contre la montre finale un peu trop conforme aux lois du genre (le compte à rebours menaçant avec les aiguilles de la pendule...), on garde en mémoire le portrait d'un homme infantile et largué qui livre sa dernière croisade. Un homme mis à nu (au sens propre et figuré), au visage parcheminé et au corps usé, mais qui aura réussi une fois de plus à nous faire croire à un fantôme improbable : un Père Noël un peu gauche et solitaire. »
Jacques Morice, Télérama
«L'univers du cinéaste semble ici imploser et s'exposer à de drôles d'aléas. Et révéler un Clint Eastwood dans tous ses états, qui réalise son film le plus iconoclaste depuis longtemps, et malmène l'acteur Eastwood comme jamais.»
Jérôme Larcher, Cahier du Cinéma
« À l'image de son personnage qui veut moins prouver que sauver et qui découvre la vérité presque malgré lui, le film ne se présente pas comme un plaidoyer en bonne et due forme contre la peine de mort. C'est plutôt une histoire rocambolesque qui carbure au flair, à l'intuition. Cela se traduit aussi par une absence de manichéisme. Tous les seconds rôles, même brefs, ont une épaisseur. Que ce soit le directeur de la rédaction, cynique et grivois (James Woods, hilarant), le rédacteur en chef, cocu mais digne (Dennis Leary), le chef de la prison... Malgré une course contre la montre finale un peu trop conforme aux lois du genre (le compte à rebours menaçant avec les aiguilles de la pendule...), on garde en mémoire le portrait d'un homme infantile et largué qui livre sa dernière croisade. Un homme mis à nu (au sens propre et figuré), au visage parcheminé et au corps usé, mais qui aura réussi une fois de plus à nous faire croire à un fantôme improbable : un Père Noël un peu gauche et solitaire. »
Jacques Morice, Télérama
Séances
vendredi 13 mai à 21h
samedi 14 mai à 17h30
dimanche 15 mai à 14h30
samedi 14 mai à 17h30
dimanche 15 mai à 14h30