PROGRAMMATION JANVIER 2006
USA, 1973, 2h24, VOSTF
La vie quotidienne d’un tribunal pour enfants à Memphis. Wiseman aborde tous les enjeux autour du débat protection institutionnelle / projet de réhabilitation, psychologie du délinquant, législation et procédures légales.
« Juriste, homme de culture et moraliste, Frederick Wiseman analyse depuis trente ans les institutions américaines. Une oeuvre atypique, faite d'observations et de questionnements subtils pour mieux rendre compte de l'expérience humaine. (…) A raison d'un film par an, Frederick Wiseman, reconnu comme l'un des cinéastes documentaire majeur de notre époque, a développé une oeuvre atypique qui, au-delà de l'observation de la société américaine, fait figure de chronique du monde occidental. Ses films sur l'hôpital, le lycée, la caserne, le centre d'aide sociale ou le poste de police font apparaître le conformisme, l'inégalité, les pesanteurs avouées et inavouées de la société américaine. Des films qui sont aussi une réflexion sur la démocratie : s'agit-il de l'image du " rêve américain " ou de celle du " cauchemar climatisé " ? Wiseman aborde parfois des institutions moins circonscrites (le monde de la mode, un jardin public, une station de ski) et ne craint pas d'affronter, au-delà de l'observation sociale ou morale, des questions métaphysiques : avec les enfants handicapés, avec les mourants, notamment. C'est toute l'expérience humaine que le cinéaste entend intégrer dans ses films. " Les documentaires, comme les pièces de théâtre, les romans, les poèmes, sont des formes de fiction... ", dit Wiseman. Au fil des années, ses films, sélectionnés et primés dans de très nombreux festivals internationaux, ont gagné en subtilité et en complexité, savants dosages d'observation, de témoignage, de réflexion, d'absence de préjugés, de courage et d'humour. »
Philippe Pilard
« Juriste, homme de culture et moraliste, Frederick Wiseman analyse depuis trente ans les institutions américaines. Une oeuvre atypique, faite d'observations et de questionnements subtils pour mieux rendre compte de l'expérience humaine. (…) A raison d'un film par an, Frederick Wiseman, reconnu comme l'un des cinéastes documentaire majeur de notre époque, a développé une oeuvre atypique qui, au-delà de l'observation de la société américaine, fait figure de chronique du monde occidental. Ses films sur l'hôpital, le lycée, la caserne, le centre d'aide sociale ou le poste de police font apparaître le conformisme, l'inégalité, les pesanteurs avouées et inavouées de la société américaine. Des films qui sont aussi une réflexion sur la démocratie : s'agit-il de l'image du " rêve américain " ou de celle du " cauchemar climatisé " ? Wiseman aborde parfois des institutions moins circonscrites (le monde de la mode, un jardin public, une station de ski) et ne craint pas d'affronter, au-delà de l'observation sociale ou morale, des questions métaphysiques : avec les enfants handicapés, avec les mourants, notamment. C'est toute l'expérience humaine que le cinéaste entend intégrer dans ses films. " Les documentaires, comme les pièces de théâtre, les romans, les poèmes, sont des formes de fiction... ", dit Wiseman. Au fil des années, ses films, sélectionnés et primés dans de très nombreux festivals internationaux, ont gagné en subtilité et en complexité, savants dosages d'observation, de témoignage, de réflexion, d'absence de préjugés, de courage et d'humour. »
Philippe Pilard
SEANCE
samedi 14 janvier à 21h