CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • AOÛT > SEPT. 2018
USA, 1970, 2h55, VOSTF • documentaire
NUM • VERSION RESTAURÉE INÉDITE
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Ce documentaire retrace, de 1955 à 1968, les étapes cruciales de la vie du leader du mouvement des droits civiques, prix Nobel de la paix en 1964, depuis le boycott des bus de Montgomery, jusqu'à son assassinat le 4 avril 1968 à Memphis.
"Montage intense de séquences mêlant la gravité d’une ségrégation quotidienne au lyrisme de l’orateur hors pair qu’était King, le projet d’Ely Landau, figure de la production indépendante des années 1960 et 1970, pose, comme tout film de montage, la question de la parenté de la création. (...) Dans l’entreprise toujours risquée de la fusion du temps court de la mémoire immédiate et du temps long de la mémoire archivée, il s’agit non pas de filmer, mais de trier, de recouper, de faire fusionner le sujet et l’objet, le tribun et sa représentation, et donc ici de mettre en valeur un homme, au-dessus de la mêlée dramatique, héros et maître disparu mais omniprésent. (...) Si Ely Landau n’a pas enregistré ces témoignages de pellicule, il a fait le travail de débroussaillage, a orienté la narration et a convoqué ses propres témoins, des acteurs récitant poèmes ou discours, qui assurent une forme de continuité de l’écriture. (...) Classées par ordre chronologique, les archives sont pourtant hétérogènes : retranscriptions sonores, extraits d’actualités, séquences de discours filmées par les télévisions, quelques militants ou entretiens plus intimes, etc. Elles se mêlent également avec l’image d’une Amérique plus anonyme, peuplée de Noirs refusés des salons de thé, grossissant les rangs de manifestations réprimés parfois violemment par une police (et des gouvernements fédéraux) frontalement ségrégationnistes. C’est justement la grand force du film de Landau : la capacité à reformuler une histoire par la richesse de matériaux dont «l’auteur» n’est pas à l’origine, quitte, parfois, à ne montrer qu’un point de vue." Ariane Beauvillard, Critikat
"Montage intense de séquences mêlant la gravité d’une ségrégation quotidienne au lyrisme de l’orateur hors pair qu’était King, le projet d’Ely Landau, figure de la production indépendante des années 1960 et 1970, pose, comme tout film de montage, la question de la parenté de la création. (...) Dans l’entreprise toujours risquée de la fusion du temps court de la mémoire immédiate et du temps long de la mémoire archivée, il s’agit non pas de filmer, mais de trier, de recouper, de faire fusionner le sujet et l’objet, le tribun et sa représentation, et donc ici de mettre en valeur un homme, au-dessus de la mêlée dramatique, héros et maître disparu mais omniprésent. (...) Si Ely Landau n’a pas enregistré ces témoignages de pellicule, il a fait le travail de débroussaillage, a orienté la narration et a convoqué ses propres témoins, des acteurs récitant poèmes ou discours, qui assurent une forme de continuité de l’écriture. (...) Classées par ordre chronologique, les archives sont pourtant hétérogènes : retranscriptions sonores, extraits d’actualités, séquences de discours filmées par les télévisions, quelques militants ou entretiens plus intimes, etc. Elles se mêlent également avec l’image d’une Amérique plus anonyme, peuplée de Noirs refusés des salons de thé, grossissant les rangs de manifestations réprimés parfois violemment par une police (et des gouvernements fédéraux) frontalement ségrégationnistes. C’est justement la grand force du film de Landau : la capacité à reformuler une histoire par la richesse de matériaux dont «l’auteur» n’est pas à l’origine, quitte, parfois, à ne montrer qu’un point de vue." Ariane Beauvillard, Critikat
Séances • Septembre 2018
- - jeudi 20/09 20:30 - - mercredi 26/09 18:00 - - samedi 29/09 13:30 - - lundi 8/10 20:30
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// FOCUS • 1968 EN LUTTES
Cocktail molotov de Diane Kurys
Les Fantômes de Mai 68
Mai 68, la belle ouvrage
Reprise
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