PROGRAMMATION MAI 2007
Japon, 1948, 1h38, VOSTF
Avec Takashi Shimura, Toshiro Mifune, Michiyo Kogure, Reizaburo Yamamoto
Avec Takashi Shimura, Toshiro Mifune, Michiyo Kogure, Reizaburo Yamamoto
Matsunaga, un jeune truand chef de bande, vient en pleine nuit se faire soigner une blessure au cabinet du docteur Sanada. Par conscience professionnelle, et parce qu’il lui rappelle sa jeunesse, le médecin tente de convaincre Matsunaga de se méfier de ses violentes quintes de toux. Entre eux deux, des liens se créent, faits parfois de violence… Le chassé-croisé de ces deux hommes que tout oppose trouvera une issue tragique dans les milieux violents de la pègre japonaise.
« La beauté et la poésie des premières images en noir et blanc laisse cependant un portrait terrifiant du désordre social de l’après-guerre au japon. Le quartier pauvre de Tokyo dans lequel se déroule le film vaut pour le Japon tout entier qui a du mal à se remettre de la défaite : tout y est insalubre, les ordures traînent dans la rue. Kurosawa excelle à décrire les bas-fonds de Tokyo dans un style violent et dénonciateur. C’est la première apparition de Toshiro Mifune dans un film de Kurosawa, il y est prodigieux. Arrogant et violent au début du film, malade et brisé à la fin. Le médecin de plein d’humanité et de désillusion à la fois très attachant, ses patients sont sa raison de vivre mais aussi son tourment. Comme l’indique le titre du film, L’Ange ivre, c’est le docteur qui devrait être le héros du film. »
Donald Ritchie, Kurosawa on Kurosawa, publié dans Sight and Sound, 1964
« La beauté et la poésie des premières images en noir et blanc laisse cependant un portrait terrifiant du désordre social de l’après-guerre au japon. Le quartier pauvre de Tokyo dans lequel se déroule le film vaut pour le Japon tout entier qui a du mal à se remettre de la défaite : tout y est insalubre, les ordures traînent dans la rue. Kurosawa excelle à décrire les bas-fonds de Tokyo dans un style violent et dénonciateur. C’est la première apparition de Toshiro Mifune dans un film de Kurosawa, il y est prodigieux. Arrogant et violent au début du film, malade et brisé à la fin. Le médecin de plein d’humanité et de désillusion à la fois très attachant, ses patients sont sa raison de vivre mais aussi son tourment. Comme l’indique le titre du film, L’Ange ivre, c’est le docteur qui devrait être le héros du film. »
Donald Ritchie, Kurosawa on Kurosawa, publié dans Sight and Sound, 1964
SEANCES
mercredi 16 mai à 20h
samedi 19 mai à 22h
lundi 21 mai à 19h
samedi 19 mai à 22h
lundi 21 mai à 19h